File:La vie du quartier St Jean avant la guerre de 1939-1945.ogg

Français : Docker aux Pierres Plates pour décharger les voiliers d’oranges espagnols, l’informateur d’origine italienne décrit ses activités de docker. Il raconte comment se déroulaient les corridas aux Arènes de Marseille. Il se remémore les bagarres violentes entre clans et celles avec les enfants de Saint-Mauront. Il raconte la fête du 14 juillet comme une fête formidable avec ses kermesses le long des rues, les courses de sacs, le mât enduit de savon planté sur le port, les bals gratuits (musette, polka, rumba, valse…). L’informateur est rejoint par un autre homme, tous deux témoins de la transhumance dans le quartier Saint-Jean, c’est alors l’occasion de revivre cet événement. Les informateurs se souviennent des cinémas Le Gloria sur le vieux port qui jouait des westerns et l’Apollo qui jouait des films muets. Un des informateurs s’intéresse ensuite à la musique des napolitains (mandoline et sérénades à la veille de Noël). Ils évoquent l’encerclement du vieux port par la Gestapo, la non solidarité ressentie par les habitants des vieux quartiers. L’enquête finit sur l’évocation du souterrain qui relie la cathédrale à la Bonne Mère et les conditions de vie et l’hygiène à Marseille (évocation des tinettes et des douches à l’école).