Category:Jean-Baptiste I Van Dievoet (1663-1751)

From Wikimedia Commons, the free media repository
Jump to navigation Jump to search

Jean-Baptiste van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, négociant en vins, admis à la maîtrise 4 juillet 1696, après avoir fait son apprentissage dans le Métier des Vins (Wijntaverniers ambacht) auprès du Sr. Laurent De Hulster[1], et maître de la corporation des tonneliers[2], doyen de la Corporation des Tonneliers[3] en 1703, maître d'église[4] (marguillier) de Sainte-Gudule en 1706, baptisé à Sainte-Gudule le 6 mars 1663 et mort dans sa ville natale[5] le 4 avril 1751 au Marché aux Fromages, dans la grande et belle maison appelée « Den Eyseren Draeck » ("Le Dragon de fer") ou « Den Draeck[6] » qu'il y avait fait édifier en 1709. Il habitait auparavant rue de la Madeleine, la maison appelée « Den Coninck van Spanien[7] » "le Roi d'Espagne"). Les funérailles avec service à seize prêtres, eurent lieu en l'église des Récollets, où il fut enterré dans la tombe familiale située devant l'autel de Saint-François[8]. Il avait épousé à Bruxelles à Saint-Jacques-sur-Coudenberg, le 7 juin 1696, Anne van der Borcht[9], baptisée à Sainte-Gudule le 16 avril 1670, morte le 26 septembre 1707 et enterrée dans le caveau situé dans l'église des Récollets, fille de Jacques van der Borcht et de Dorothée de Witte (qui épousera en secondes noces le sculpteur Pierre van Dievoet, frère de Jean-Baptiste). Jean-Baptiste van Dievoet épousa en secondes noces à Sainte-Gudule le 16 novembre 1709, Suzanne van der Bierstraete, veuve de Jean-Baptiste Seghers, apothicaire, fille de Léonard van der Biestraeten et de Josine van Schoonendonck, décédée le 16 décembre 1732 dont il n'eut point d'enfants.
Par son codicille du 4 décembre 1742, Jean-Baptiste van Dievoet ordonna à ses descendant à perpétuité, en en donnant le soin et la direction chaque fois à l'aîné de ses descendants, et ainsi de suite sans interruption, de célébrer à son intention le jour de l'anniversaire de son décès, qui surviendra le 4 avril 1751, une messe avec distribution de pain et d'argent aux pauvres[10].

Notes

[edit]
Jean-Baptiste I Van Dievoet (1663-1751)
  1. A.G.R., Notariat Général de Brabant, Notaire Michel Parys, protocole no 466, acte du 21 mars 1721, no 24, attestation de Jean-Baptiste van Dievoet : « ende geattesteert soo hij doet mits desen, seer wel gekent te hebben den voors. Nicolaes met toename Jacqmijns, alhier inde Wandelinghe Nicolaes Jacobs, alle gerende voor redenen van Wetenschap, met den selven gewoont ende den coophandel in wijnen geleert te heben bij wijlen Sr Laureijs De Hulster nu geleden den tijt van 40 jaeren ».
  2. Comme le fait remarquer Roger De Peuter, Brussel in de achttiende eeuw, Bruxelles : VUB Press, 1999, p. 158 : « certains marchands de vin étaient eux-mêmes membres de la gilde des tonneliers pour éviter des problèmes de la part des membres indépendants de cette corporation ». De Peuter cite comme exemple, p. 396 note 13, Jean-Baptiste Van Dievoet reçu le 28 février 1777 à la corporation des marchands de vin et le 26 mais 1774 à la corporation des tonneliers.
  3. Alphonse Wauters, Liste chronologique des doyens des corps de métiers de Bruxelles de 1696 à 1795, Bruxelles, 1888, p. 53.
  4. Voir J.A. Rombaut, Bruxelles illustrée, Bruxelles, 1777 et 1779, tome II, p. 235, liste des maîtres de l'église des St-Michel et Gudule. « Maître d'église », en néerlandais « kerckmeester » c'est-à-dire marguillier. Lire en ligne.
  5. Testament de Jean-Baptiste van Dievoet: N.G.B., notaire Henri Haberman, no 1164, acte du 22 juin 1746, et deux codicilles, le 4 décembre 1747 (no 3160, acte 74) et le 11 juin 1748. Inventaire de ses biens: notaire Jacques de Heuck, no 6918, acte du 21 avril 1751 et acte 88 du 20 juillet 1751.
  6. DEN DRAECK. A.G.R.-N.G.B. notaire François van den Eede, acte du 4 mai 1709.« Heer ende Mr François Heymans advocaat van Souverainen raedt van Brabant cum suis vent terrain bombardé où J.B. van Dievoet va construire la grande et belle demeure nommée "Den Eyseren Draeck" ou "Den Draeck" sur le Marché-aux-Fromages. Cette maison sera la demeure familiale jusqu'à la fin du Template:S-. La construction de cette maison provoqua un procès avec son voisin Gérard Van Arckel à cause d’une fissure apparue dans son mur. (AVB. Procès 4882. Section Archives historiques. Collection des procès. Procès, 1701-1710. Jan Baptista Van Dievoet contre Gérard Van Arckel. – 1710). Ce fait est relaté dans : Remarques sur le commentaire de Me Louis Le Grand, sur la coutume de Troyes, à l'usage des Pays-Bas Autrichiens et principalement du Duché de Brabant, partie première, Bruxelles, 1777, p. « À quelles reparations est tenus celui, qui en bâtissant dans son propre fond, préjudicie à son voisin. N. Van Divoet faisant rebâtir sa Maison, et ayant fait des fondemens plus profonds que du passé, cela fut cause que le mur de N. Van Arckel, son Voisin, se fendit : Van Arckel le tira en justice, et il fut contraint à réparer la fente au dire des Experts ; mais Van Arckel ne s'étant pas contenté de cela ; le Magistrat de Bruxelles jugea que Van Divoet devoit passer parmi cette réparation, et cette Sentense fut confirmée au Conseil en Janvier 1711. au rapport de M. Farisseau, sous le Greffier Bodry. ».
  7. De volkstelling van 1702 in Brussel en omgeving, Familiekunde Vlaanderen, 2018, p. 96, no 114. Cette maison, "Den Coninck van Spanien", démolie lors des travaux de la Jonction Nord-Midi, portait le numéro no 56. Au Template:S- elle était le siège de la manufacture de porcelaines Vermeren-Coché (parcelle 2,101 en 1767).
  8. Cette tombe portait l'inscription suivante: D.O.M. / MONUMENTUM / JACOBI VAN DER BORCHT / ET / DOROTHEAE DE WITTE / SVAE VXORIS / NEC NON/ JOANNIS BAPTISTAE / VAN DIEVOET / ET / ANNAE VAN DER BORCHT / CONJUGUM / AC POSTERORUM / R.I.P. (Bibl. Roy. : ms. G. 1613).
  9. Van der Borcht : de gueules au lion d'argent armé et lampassé d'or, tenant entre ses pattes une tour d'argent crénelée et ouverte de sable. L'écu sommé d'un casque d'argent, grillé et liséré d'or. Lambrequins: de gueules et d'argent. Cimier : la tour de l'écu dans un vol à l'antique de sable. Tenants : à dextre un ange au naturel, à senestre un lion au naturel. Devise: Cœur qui sait se vaincre est fort comme mon château (castra qui se vincit). Voir : Julien Cuypers, « Généalogie de la famille van der Borcht », dans : Brabantica, IV, première partie, 1959, pp. 225-278, et Julien Cuypers et Baron van der Rest « Généalogie de la famille van der Borcht - Deuxième partie », dans L'Intermédiaire des Généalogistes, no 228, 6/1983, pp. 425-442. On trouvera ci-après des données complètant celles mentionnées dans la deuxième partie : Anne van der Borcht, épouse de Jean-Baptiste van Dievoet, qui y figure sub IV, 2, p. 429, était sœur notamment de Petrus van der Borcht (1676-1739), religieux (ibidem sub IV, 6, p. 430) qui fut poeta laureatus, ainsi que de Jean-Charles van der Borcht (1668-1735), conseiller et maître général des Monnaies (ibidem sous V, p. 431), qui mourut d'un coup de canne d'un inconnu en revenant du salut aux Capucins. Un petit-fils de ce dernier, le chanoine Jean-Charles d'Abremes (1724-1809) (ibidem sous V, 8, A, p. 432) fut un historien érudit, confesseur et premier conseiller du cardinal Jean-Henri de Frankenberg et passa la plus grande partie de sa vie au milieu des archives de la paroisse N.D. de la Chapelle. Outre sa généalogie de la famille van der Borcht, il a rédigé un grand nombre de manuscrits, notamment les Annales ecclesiae parochialis B.M. V. de Capella (voir les études qui lui ont été consacrées par de Raadt et Clerbaux dans : Annales de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, VII, p. 229 et VIII, p. 485). Un arrière petit-fils du susdit Jean-Charles van der Borcht, le comte (1836) Ferdinand de Meeûs (1799-1861), gouverneur de la Société Générale, etc. (ibidem, p. 434, note 38, 3), était docteur en droit et publia en latin, en 1819, sa Dissertatio inauguralis juridica de fideicommissariis hereditatibus et ad senatusconsultum trabellianum.
  10. Archives Générales du Royaume, Notariat Général du Brabant, Notaire Guillaume Henri Haberman, protocole no 3160, acte du 4 décembre 1742, no 74. Codicille de Jean-Baptiste van Dievoet pour égaliser ses enfants : « Item laet ende maeckt den codicillateur eene somme van drije hondert guldens wisselgeldt, om corts naer sijne doodt, door sijn oudtste kindt alsdan in’t leven zynde aen geleydt te worden op goede ende suffisante panden in cas hij codicillateur dit in sijn leven noch niet en soude hebben gedaen om uijt den interest dier te vinden de beeestingen van een inergeteijde van drije missen van requiem a rate van twelft stuyvers iedere met den miserere ende deprofundis ende de meerreste tot uijtrijckinge van broodt ende geldt aen arme menschen die inde selve missen tot laeffenisse van syne ziele ende die van sijne ouders ende afgettrockenen descendenten sullen comen te bidden, willende ende begerende dat dit jaergeteyde alle jaeren ten eeuwigen daegen sal moeten geschieden op sijnen sterffdaeghe ende in cas van beletsel daegers daer naer, laetende daer van de volle directie aen sijne voors. Oudste kindt, en in cas van aflijvigheijt, soo s al daer van de sorge ende directie moeten hebben sijn ander aldan oudste kindt ende soo voorts amtijdt d’oudtste van syne descendentie ende familie, recommenderende aen alle sijne kinderen, kintskinderen ende voordere descendenten van dit inergeteyde wel t’observeren ende achtervolgen dese sijne pieuse intentie ende selfs, ist mogelijck, in de diensten te assisteren ende bidden ».

Subcategories

This category has only the following subcategory.