File:Restes calcinés Peugeot 106 I (1995) - TU9, 954 cc.jpg

Français : Peu d'intérêt, à priori, de montrer une carcasse de moteur ayant été la proie des flammes. Mais la chaleur a fait fondre les éléments en caoutchouc et plastique tels courroies, durits et réservoirs de fluides... laissant apparaitre des pièces normalement cachées, alors que le bloc en lui-même est ouvert.

Une plaquette identifiant le code moteur, entourée sur l'image, est nettement lisible malgré l'ampleur des dégâts.

• 1/ collecteur admission
• 2/ boitier servofrein ou “mastervac”, encore fixé au maitre-cylindre (b). Bien avant l'apparition de l'électronique, c'est l'une des premières assistances de l'histoire automobile. Relié à la pédale, il permet au conducteur de modérer l'effort à fournir afin d'immobiliser le véhicule, en décuplant la force appliquée. Les systèmes contemporains sont dits à dépression, d'où l'appellation anglophone 'vacuum'. Au-dessus du maitre-cylindre se trouve le réservoir de liquide de frein, plus visible ici...
• 3/ puits d'amortisseur
• 4/ support batterie
• 5/ thermostat eau “calorstat”
• 6/ collecteur échappement
• 7/ filtre à huile, miraculeusement réchappé du désastre
• 8/ alternateur
• 9/ poulie supérieure distribution
• 10/ arbre à cames en tête, ACT ou (S)OHC pour les anglophones, garni de sa rampe de 8 culbuteurs (c), encadrés par 10 vis de serrage culasse 'Torx' (d)
• 11/ restes tête d'allumage, ou “delco”