File:Relations des Jsuites contenant ce qui s'est pass de plus remarquable dans les missions des pres de la Compagnie de Jsus dans la Nouvelle-France (1858) (14591135940).jpg

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Title: Relations des Jsuites contenant ce qui s'est pass de plus remarquable dans les missions des pres de la Compagnie de Jsus dans la Nouvelle-France
Year: 1858 (1850s)
Authors: Jesuits. Letters from missions (North America)
Subjects: Jesuits Indians of North America -- Missions New France -- Discovery and exploration
Publisher: Qubec, A. Cot
Contributing Library: Boston College Libraries
Digitizing Sponsor: Boston College Libraries

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por-tant tantost tout droit, maintenantcomme en arcade, et tousioursbien hautdedans lair. Assez proche de là, on auoit dressévn petit chasteau, fort bien proportion-né et enrichi de diuerses couleurs ; ilestoit flanqué de quatre tourelles, rem-plies de chandelles à feu, qui faisoientvoir par leur clarté toute cette petitebatterie à descouuert. Il y auoit à lcn-lour de cette machine seize grosses lan-ces à feu, reuestuës de saussissons. Auquatre coins dicelle, on voioit quatreroues mouuantes et vne autre plusgrande au dessus du chasteau, qui tour-noi t à lenlour dvne croix à feu, esclai-rée de quantité de chandelles ardentesqui la faisoient paroistre comme toutecouuerte de diamans. De plus on auoitmis à lentour de cette forteresse, enégale distance, quatre grosses tiompes,doù lon vit sauter treize douzaines deserpenteaux, sortans six à six auec vneiusle distance, et quatre douzaines defusées, qui se deuoient enleuer doujie àla fois. Voîcy la figure de cet édifice.
Text Appearing After Image:
Francej en VAnnée 1637. 9, Le sieur Bourdon auoit dressé cettemachine, et le sieur de Beaulieu auoitcomposé les feux dartifice. Sur le soirMonsieur le Gouueiueur, et Monsieurde risle, et tous nos Messieurs sortirentdu fort, et sen vindrent auprès de lE-glise, au lieu destiné pour ces feux dejoye. Tous les habitans de la nouuelleFrance, voisins de Rébec, se trouuerentà cette réjouissance ; les ténèbres de lanuict ayant couuert le ciel et la terre,le sieur de Beaulieu présenta vn boute-feux à Monsieur le Gouuerneur, qui al-luma cette machine, et fil dire aux Sau-uages, notamment aux Hurons, que lesFrançois estoient plus puissans que lesDémons, quils commandoient au feu,et que sils vouloient brusler les bour-gades de leurs ennemis, quils auroientbien tost fait. Le iour de la Feste, nostre Eglise futremplie de monde et de deuotion, quasicomme en vn iour de Pasques, chacunbénissant Dieu de nous auoir donné pourprotecteur, le protecteur et lAnge Gar-dien (pour ainsi dire) de

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