File:QR Code pointé.jpg

Français : Le tableau est la représentation minimaliste parfaite de la discrimination, de l’ostracisme, de la ségrégation. Symbole de la liberté, de l’esprit critique, du libre arbitre et du rejet de tout QRCode ou numérisation discriminante.

Le QR code Pointé représente l’être humain déshumanisé, ostracisé, fustigé, relégué à l’état de «rien», d’un imperceptible individu stigmatisé pour ses choix telle cette ressemblance aux QR codes qui rythme le quotidien de nos sociétés. L’œuvre engagée et revendicatrice se veut ni de gauche ni de droite et encore moins de ces deux extrêmes ! Réduite à la plus simple expression de grandes thématiques sociétales, elle ne nous donne pourtant pas une image idiotement réductrice ou complotiste. Elle se veut sans considérations religieuses, philosophiques ou politiques. Seul le libre arbitre et l’esprit critique sont ici le leitmotiv, une des significations de ce QR code Pointé. Il est l’interprétation de l’être humain, comme tout un chacun qui par son labeur quotidien, ses impôts participe et contribue au bon fonctionnement de notre société et qui revendique le droit à la différence et ce vu sa contribution évidente à la société ; sans obligation de se conformer à un modèle édicté par une « ingénierie sociale » qui mettrait tout le monde dans le même moule que ce soit sur le plan sanitaire, philosophique ou numérique. Cette différence, ce respect des autres et de leurs choix, cette diversité qui est l’essence même, de la vie, de ce qui doit être ou devrait être notre paradis terrestre, le seul, jusqu’à présent et jusqu’à preuve du contraire, qui nous soit offert ! Quand sur base de décrets, de lois, l’homme décide de manière impérative et coercitive de ce qui est bon ou mauvais pour lui et ses congénères, inévitablement cela mène à des dérives autoritaires, liberticides,… que l’histoire a maintes fois mise en évidence, pleuré et honoré pour se disculper ou pour implorer le pardon! Ces œuvres réalisées par Philippe Pellering revendiquent nos choix différents et notre liberté qui nous stigmatisent et qui fait non pas de nous des parias de la société, « des réactionnaires, des illuminés,… » que nous ne sommes pas ; mais qui semble bien faire de ceux qui ne respectent pas nos choix, d’autrui, de ceux qui exécutent et appliquent des restrictions liberticides, certains dirigeants compris, des collabos, des fascistes et extrémistes radicaux aux idées réductrices de comment fonctionne le monde pluriel ! Ces autres qui voient en ceux qui ne suivent pas les diktats, des êtres égoïstes, craintifs, incultes,…comme aux moments les plus sombres de l’histoire humaine. Car la radicalisation, l’extrémisme est aussi dans les décisions arbitraires décrétées pour nous surveiller, contrôler les uns les autres, en nous évinçant, ostracisant, écartant, privant de nos libertés… Encore une fois ne l’oublions pas, le monde est pluriel ! C’est ce qui fait sa beauté, sa diversité. Ce QR Code pointé symbolise notre identité en tant qu’individu unique au sein d’une société de plus en plus cadrée, surveillée,… où le modèle de certaines sociétés asiatiques et leur crédit social est un des plus épouvantables devenirs que l’humanité puisse connaître. Toute une frange de la population qui ne veut pas de ce modèle de société peut ainsi aussi se retrouver dans cette œuvre et ses déclinaisons réalisées sur toiles et en dessins. Qu’ils soient soignants, architectes, artistes, commerçants, ouvriers, employés, artisans, chercheurs, enseignants,…etc… etc… Bref Monsieur et Madame Tout-le- Monde, des acteurs actifs, productifs de notre société bien loin de « déviants » d’une société dystopique issue de nos pires cauchemars dont la littérature et Hollywood se sont à maintes fois inspirés pour l’un ou l’autre de leurs blockbusters. Depuis les premières civilisations et maintenant plus que jamais, nos sociétés et leurs lois ont toutes été construites sur ou en y incluant des croyances arbitraires et subjectives… (Religions, races, supériorité de l’homme sur la femme,…etc… ad nauseam); pléthore de « fake news » avant l’heure (néologisme devenu à la mode avec la pandémie de Covid-19). Bien que la science, ses progrès et la technologie soient des quintessences de l’esprit humain, nul n’a de droits sur les destinées de tout un chacun ! Car à l’heure des grands bouleversements climatiques et sociétaux, en élevant un peu plus le débat, qui peut se targuer de dire que l’on mérite (de vivre sur) notre planète… Alors restons humble, faisons notre acte de contrition et concentrons-nous sur l’essentiel : Nos lendemains pluriels sur notre planète bleue. Il n’est nullement question ici d’exacerber le débat pro ou anti-vaccins, libre à chacun de ses choix et de les respecter, mais l’œuvre et ses déclinaisons mettent en exergue le refus d’une société ultra contrôlée, numérisée et digitalisée qui divise les gens. Sans compter le devenir incontournable du tout numérique, du smartphone, de la dématérialisation de l’argent et des banques qui peu à peu nous entraine vers un état d’esclave débiteur ad vitam æternam (les intérêts négatifs sont et seraient un moyen puissant et contraignant de prélever le contribuable, de réduire la dette des états et d’obliger les gens à consommer encore davantage). Car l’homme en est réduit de plus en plus à devenir également un « simple produit de consommation » lui-même, ses données étant compilées et revendues entre la pléthore de sociétés officiant sur le Net.

Et même si internet est en soi un fabuleux outil, la recentralisation de l’individu et de ses libertés dans le monde est une priorité absolue.