File:Portrait de Cornu, en buste, de face, la main dr. glissée dans l'ouverture de sa veste - btv1b53017412r.jpg

A g., signat. de Cornu, avec la mention manuscrite : "Lieutenant 9.e légion, ouvrier menuisier en fauteuils condamné à 10 ans de travaux forcés". A dr., au crayon : "P. Bisson à son ami Cornu S.te Pélagie D.bre 1848". En surcharge, à l'encre, indication du jour : 25. Au-dessous, texte manuscrit à l'encre : "Au peuple sous ses ordres une heure avant le combat Si nous sommes vaincus, moi, votre camarade, mais considéré comme votre chef, ils m'enverront mourir dans quelque cul de basse-fosse ; mais si nous sommes vainqueurs : je jure sur le religieux et saint amour que je porte à la mémoire de ma pauvre mère, de pardonner à mes ennemis, quels qu'ils soient, et quelque soit le mal qu'ils auront pu vous faire ! Vive la République !". Les quatre premières lignes ont été barrées. Au-dessus du portrait, titre manuscrit : "Insurrection de Juin 1848". - Clairevoie. - Dessin aux trois crayons sur papier bistre. - Jean-Baptiste Cornu, âgé de 36 ans, "Sous-Lieutenant de la 9.e légion, 2.e bataillon, 1.re compagnie", "ouvrier menuisier chez M. Marion, fabricant de fauteuils rue de Charenton" habitait au numéro 2 de la rue de la Cerisaie. Il avait été vu à la tête des insurgés sur les barricades du quartier de l'Arsenal, et avait pris part à l'attaque de la caserne des Célestins. Voir l'audience du premier conseil de guerre relative à cette affaire dans Procès des Insurgés, Première section, p. 76-80 Appartient à l’ensemble documentaire : Est19Vinck