File:La baie de Collioure (1950).jpg

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Description
Français : Cette photographie en noir et blanc de Collioure prise durant l’ été de l’ année 1950 présente un intérêt car elle témoigne de l’ évolution et de certaines transformations importantes qui ont eu lieu dans cette ville des Pyrénées Orientales.

En 1950, la plage Boramar n’ était pas encore devenue une plage de plaisance consacrée à la baignade. Elle accueillait toujours le reste des bateaux de pêche destinés à une activité qui fut fleurissante à Collioure mais qui était désormais en déclin à cause des nouvelles techniques de pêche : cette activité était la pêche à l’ anchois et à la sardine avec des barques catalanes. Avant que l’ industrie de la pêche à l’ anchois ne se déplace à Port-Vendres du fait de l’ utilisation des chalutiers, Collioure fut un des principaux ports de pêche consacrés à ce poisson. Il y a eu plus de cent barques catalanes réparties sur les plages de l’ agglomération, plusieurs chantiers de construction de ce type de bateau (ces chantiers étaient appelés « drassanes ») et plusieurs dizaines d’ ateliers de salaison et de préparation des anchois et des sardines. L’ « Anchois de Collioure » a même été reconnu une production alimentaire spécifique, toutefois bien après l’ apogée de la pêche à Collioure. En effet, ce n’ est qu’ en 2004 qu’ un label européen d’ Indication Géographique Protégée (IGP) lui a été attribué. La raréfaction des ressources en anchois a été également une des raisons de la fin de Collioure en tant que port de pêche.

En cet été 1950, on pouvait observer que la plage Boramar, la plage des pêcheurs au rivage épousant une belle courbure concave et dont le sol de galets part très rapidement en profondeur, était entièrement occupée par des barques de pêche. On y voyait de simples barques aux bords recourbés et aux extrémités pointues. Elles étaient manœuvrées à la rame. Dans celle immatriculée P. 404, on peut apercevoir un filet de pêche avec une bouée munie d’ un fanion. A la proue de cette même barque, un palan est accroché à un anneau et le cordage est retenu plus haut, par un cabestan. Cela indique que les bateaux étaient hissés sur la plage à l’aide d’un tel dispositif. Au bord de l’eau, deux enfants font on ne sait trop quoi.

Plus loin, tout un ensemble de barques catalanes motorisées, les unes contre les autres, occupe le reste de la plage. Certaines de ces barques, mais en nombre très restreint, ont encore un mât. Ces barques catalanes que l’ on appelle aussi « sardinals » appartiennent à la famille des « pointus », elles mesurent environ 10 mètres de long et 3 mètres de large. Depuis la fin des années 1930 elles sont construites avec un moteur. Si l’ on observe attentivement la photographie on aperçoit qu’ elles ont une hélice. Plusieurs « sardinals » sont équipés à la poupe de lamparos ou plus simplement de lampes sur les côtés. Après la seconde guerre mondiale, la pêche à l’ anchois avec un filet droit fut abandonnée au profit de celle au lamparo qui se pratique la nuit en éclairant la surface de l’ eau et avec un filet circulaire (senne). Tous ces bateaux de pêche portent sur leur coque une lettre et un numéro à l’ avant (P. 353, P. 334, par exemple) ainsi que « Port-Vendres » à l’ arrière. Ils ne semblent pas avoir de nom propre. Une femme près de la poupe de l’une des barques permet de déterminer approximativement leur hauteur : elles doivent mesurer entre 1,50 mètres et 1,70 mètres de haut. Faute d’utilisation un grand nombre de ces barques catalanes a été détruit durant les années 1960.

A l’ extrémité de la plage (où il y a une barque penchée avec un mât) la jetée qui a été construite dans le prolongement de l’ embouchure du Douy, un cours d’ eau torrentiel à sec une bonne partie de l’ année, n’ a pas encore été bâtie. Cette jetée, sur laquelle est situé le Quai de la Digue, a permis la transformation de cette embouchure en un petit port de plaisance. Le long du Quai de la Digue sont amarrés, maintenant, des voiliers, les bateaux de promenades en mer et des barques catalanes aux couleurs vives. Ces barques sont devenues principalement des attractions touristiques mais permettent, toutefois, de perpétuer la navigation avec une voile latine.

Au-delà du Château Royal, forteresse remaniée au cours des siècles et qui a accueilli les rois de Majorque, on aperçoit la plage du port d’ Avall et la Tour de la Douane (Tour d’ Avall). Sur cette plage, il n’ y a plus de barques de pêche mais des personnes qui se baignent et se font bronzer. En montant le coteau recouvert de vignes on atteint au sommet, de ce contrefort des Pyrénées qui vient se jeter dans la méditerranée, le Fort Saint Elme. Cet ancien bâtiment militaire faisait partie d’ un vaste ensemble de fortifications qui verrouillait l’ accès de la Catalogne à tout envahisseur venant par la mer. Selon les résultats des conflits armés dans la région, le fort a été utilisé tantôt par les Espagnols tantôt par les Français. Sur le photographie, le Fort Saint Elme n’ a pas encore été restauré. La tour centrale est absente.

Plus haut, à droite (au dessus du Château Royal), on distingue la Tour de Madeloc construite au XIIIème siècle. Cette tour à signaux, bâtie à 652 mètres d’ altitude, était utilisée pour surveiller la mer et la plaine du Roussillon afin de prévenir d’ éventuelles invasions.

Pour terminer, revenons au premier plan de la photographie. A droite, on peut voir un mât de barque catalane terminé au sommet par une poulie qui sert à hisser à l’ aide d’ une drisse l’ antenne ( vergue en deux parties ) de la voile latine.


Collioure, Pyrénées Orientales, France.
Català: El 1950, la platja estava ocupada pels vaixells de pesca Boramar (vaixells motoritzats català). Aquesta platja es fa servir ara per al bany. D'altra banda, el moll de la marina (al final de la platja) no va ser construït encara.
Español: En 1950, la playa Boramar estuvo ocupada por los barcos de pesca (barcas catalanas motorizadas). Esta playa es ahora utilizada para el baño. Por otra parte, la escollera del puerto deportivo (a la extremidad de la playa) todavía no fue construida. Collioure, los Pirineos Occidentales, Francia.
English: In 1950, the beach Boramar was occupied by fishing boats (motorised Catalan small boats). This beach is used now for bathing. On the other hand, the pier of the marina (at the end of the beach) was not constructed yet. Collioure, Pyrénées Occidentales, France.
Deutsch: 1950 wurde der Strand Boramar von den Fischereifahrzeugen (motorisierten katalanischen Boote) eingenommen. Dieser Strand wird für das Baden jetzt benutzt. Andererseits wurde die Mole des Hafens des Segelsports (ganz am Ende des Strandes) noch nicht gebaut. Collioure, die Westpyrenäen, Frankreich.
Norsk bokmål: I 1950 ble stranden okkupert av Boramar fiskebåter (motorisert båt katalansk). Denne stranden er nå brukes til bading. På den annen side var bryggen til havnen (ved enden av stranden) ennå ikke bygget. Collioure, Vest-Pyrenees, Frankrike.
Русский: В 1950, пляж Boramar был занят рыболовными судами (механизированные каталонские лодки). Этот пляж теперь использован для купания. С другой стороны, насыпь порта для прогулочных судов (в конце пляжа) не была построена еще. Collioure, Западные Пиренеи, Франция.
中文(繁體):1950年,該泳灘已佔領 Boramar漁船(機動船加泰羅尼亞語)。這個海灘是現在用於洗澡。另一方面,碼頭上的遊艇碼頭(在最後的海灘)尚未建立。 科利尤爾,比利牛斯山脈西部,法國。
日本語: 1950年に、ビーチはBoramar漁船(カタロニア船を電動で)占領された。この浜は、現在入浴に使用されます。一方、ビーチの端マリーナ(の桟橋)がまだ組み込まれていませんでした。 コリウール、西ピレネー山脈、フランス。
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