File:Eiffel, labo aéronautique, Tour Eiffel, 2eme étage.png

On observe sur cette image l’opérateur prêt à couper le fil qui retient le corps voué à la chute aérienne à partir du deuxième étage de la Tour Eiffel.

Trois de ces corps, des plaques planes triangulaire, carrée ou circulaire, lestées d’une sphère en plomb, sont visibles accrochées aux murs.
Dans « La résistance de l'air, Examen des formules et des expériences », Gustave Eiffel donne les coefficients de traînée des plaques de trois formes obtenus par MM. Cailletet et Colardeau avec ce dispositif. Pour la plaque plane carrée, c’est K = 0,07025, ce qui correspond à un ${\displaystyle C_{x}}$ moderne de 1,125 (le ${\displaystyle C_{x}}$ admis de nos jours est plutôt 1,18). Pour les plaques planes circulaire et triangulaire équilatérale, c’est le même K = 0,068, soit un ${\displaystyle C_{x}}$ moderne de 1, 09 (pour la plaque circulaire, le ${\displaystyle C_{x}}$ admis de nos jours est plutôt 1,11).

On voit ici la partie arrière du corps qui va faire sa chute aérienne.