File:Bruxelles à travers les âges (1884) (14780858575).jpg

Identifier: bruxellestravers01hyma (find matches)
Title: Bruxelles à travers les âges
Year: 1884 (1880s)
Authors: Hymans, Louis Salomon, 1829-1884 Hymans, Henri, 1836-1912 Hymans, Paul, 1865-1941
Subjects:
Publisher: Bruxelles : Bruylant-Christophe
Contributing Library: Getty Research Institute
Digitizing Sponsor: Getty Research Institute

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rès lAlmanach de Bruxelles de 1682, cette aventure, absolument véridique, se passa le jour de la Saint-Mathieu,en lan 1540. Voir, dans la Revue de Bruxelles de i83g, larticle intitulé Quelques anecdotes sur Charles-Quint. A propos de celle dupaysan de Berchem-Sainte-Agathe, je ne puis résister au plaisir den léguer à lhistoire une autre absolument authentique,qui se rapporte au roi Léopold Ier. Celui-ci se rendait au camp de Beverloo. Dans une station où sarrêtait le train pourchanger de direction, le roi descendit pour un motif urgent et se rendit dans un de ces petits refuges que lon est heureux derencontrer dans les gares. Tout à coup il saperçut, malgré lobscurité, quil arrosait quelquun qui lavait précédé dans ceréduit. Il sexcusa aussitôt le plus poliment du monde. Mais le voisin, qui reconnut Léopold I01 au son de sa voix, réponditsur-le-champ : Continuez, sire, cest beautoup dhonneur pour moi. Cétait le chef du train. Lhistoire ne dit pas sil fut décoré.
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Philippe II. — Daprès une estampe de la Bibliothèque royale.« Son vêtement se composait dune casaque en satin violet à bandes de velours pareil brodées dor, avec des lacs decannetille dor aux nœuds de la bordure, et des crevés en drap dor et taffetas rouge, un chapeau de velours violetpiqué de fil dor et surmonté dune plume blanche. » (Voyage de don Philiffe aux Pays-Bas.) 244 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. Dans la grande salle tendue, comme nous lavons dit, de la riche tapisserie deGédéon, lon avait élevé, vers louest, contre la cheminée, une estrade haute de sixà sept degrés, surmontée dun dais aux armes de Bourgogne. Trois fauteuils, appelésdes chaycses à doz, y étaient placés, celui du milieu pour lempereur, celui de droitepour son fils Philippe, celui de gauche pour la reine Marie de Hongrie (i). « A droite estoit mis un banc tapissé pour les chevaliers de lordre; à gauche unaultre semblable banc pour les princes et seigneurs grandz. Plus bas, il y avoi

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