File:Bistrot de Lyon Rue Mercière, un ancien lupanar devenu restaurant (13015635824).jpg

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Au 19ème siècle, des lupanars étaient disséminés dans tout Lyon et notamment de part et d’autre de la rue Édouard-Herriot. On en comptait une centaine à Lyon intra-muros et une cinquantaine dans les faubourgs. C'était l’époque des « mères-maquerelles », ex-« filles publiques » reconverties en geôlières et dont le nom, au terme d’une longue carrière, trônaient fièrement au-dessus des lanternes rouges : chez Marguerite Cunillat, rue mercière, chez Françoise Petit, rue Désirée, chez Marguerite Poulet, rue Sainte-Catherine, chez Adélaïde Ripet, rue des Templiers ou encore chez Marie Briguet, rue Thomassin. Les filles en maisons sont criblées de dettes ce qui les empêchent de quitter l’emprise de leur maquerelle. Sur une passe à 5,25 francs, les femmes perçoivent 2,50 francs et doivent participer aux frais de la maison (nourriture, blanchisserie, etc.) à hauteur de 30 francs par jour. Elles payent aussi les visites médicales mensuelles obligatoires. Conscient de cette situation, le conseil municipal du 19 mai 1846 supprime la taxe de 3 francs par mois pour la visite médicale en considérant qu’elle s’applique inégalement car « toutes les filles n’ont pas les mêmes revenus et ce, dans l’intérêt de la morale et de la dignité de l’administration ». La Ville prend donc en charge les frais d’honoraires à hauteur de 9 000 francs. La Préfecture suit quelques mois plus tard en accordant 4 500 francs à la Ville pour le traitement des neufs médecins mandatés. Cela n’empêche, l’hôpital des Antiquailles reste surpeuplé par des femmes et des hommes atteints de syphilis.

Pour prévenir les effets de "l’affreuse contagion " (les maladies vénériennes) il est défendu aux filles publiques de se montrer, à quelque heure que ce soit, à leurs fenêtres pour provoquer les passants par gestes ou paroles, de se tenir devant les portes, de fréquenter les allées de traverse, les passages, les lieux déserts et obscurs, et de circuler dans les rues avant la chute du jour et après 10 heures du soir ». En 1843, un arrêté interdit aux filles publiques de circuler dans les rues et ce, à n’importe quelle heure. Les « filles publiques » devront rester confinées dans des maisons opaques pendant encore un siècle. Le 13 décembre 1945, Marthe Richard, dépose un projet pour la fermeture des maisons closes devant le conseil municipal de Paris. Le texte est voté et, rapidement, l’ensemble des communes Françaises prend exemple. Les 1400 bordels du pays ferment définitivement en moins d’une année.
Date 21 December 2019, 14:45 (according to Exif data)
Source Bistrot de Lyon Rue Mercière, un ancien lupanar devenu restaurant
Author Jeanne Menjoulet from Paris, France

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