User:Cabaret le Tam tam

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-Lieu: rue Saint-Séverin 5 eme Arrondissement de paris ,dans le quartier latin

-fondateur et propriétaire : Mohamed Ftouki

-date de création : 1949

-site officiel :http://www.tamtammaghreb.com/

Mohamed FTOUKI

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On sait qu’il était issu d’une humble famille de Souk Ahras. Comme des dizaines de milliers de jeunes Algériens, il est mobilisé par l’armée française dont il sera libéré en 1936. Il émigre alors en France où son sens de l’organisation l’amène à gérer un foyer de travailleurs émigrés à Boulogne-Billancourt, près des usines Renault. Il aurait commencé à organiser des petits spectacles pour soulager un peu la condition pénible des pensionnaires. Il noue des relations avec les artistes, souvent ouvriers eux-mêmes, et pense à créer un lieu où ils pourront s’exprimer. Il épouse une Libanaise au nom de Nafissa YAMOUT qu'il ira chercher lui même au Liban avec laquelle il aura cinq enfants : Nadera, Hamido , Kamel, Messaoud et Warda étant la dernière de la fratrie. Avec son Cabaret le Tam Tam qui était devenu la Fédération de France du FLN, en tant que cache d'armes ainsi que pour les membres du FLN . il fut arrêté et emprisonné ensuite il s’exila vers le Liban avec sa famille . il décéda 1961 au caire à l'age de 80 ans



Biographie du Cabaret Le Tam Tam

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Mohamed Ftouki ouvre le Tam Tam à un moment où plusieurs autres établissements du genre sont apparus comme El Djazaïr, El Koutoubia, le Baghdad... Mais son souhait c'était de nommer son cabaret "Le Grand Maghreb" Cette désignation lui a était refusé par la préfecture de Paris. C'est alors qu'elle fut rebaptisée sous un autre code

" LE TAMTAM" qui voulait dire: Tunisie - Algérie - Maroc .

Réceptacles et laboratoires de la chanson moderne arabe, ces cabarets sont aussi des lieux de rencontre des diasporas où les idées circulent, y compris les plus radicales. Ainsi, durant la guerre de Libération, le Tam-Tam deviendra une adresse secrète de la Fédération de France du FLN, en tant que cache d’armes... Sous les paillettes brillaient les revolvers ! Dénoncé, Mohamed Ftouki est emprisonné.

Suite à cela, il s’exile à Beyrouth avec sa famille pour se consacrer à la formation artistique de ses enfants, notamment de ma tante Warda d'ou son nom d'artiste Warda Al Jazairia et mon père Messaoud Ftouki , immense Percussionniste Compositeur Et Arrangeur Musical. La descendance prend le relais, nourrie par la fibre nationaliste et artistique du père, plus connu à ce jour par ses actes que sa vie intime. Le cabaret Tam Tam a été fermé en 1960 par la police Française puis saisie .