File talk:Antiquités étrusques, grecques et romaines - ou les beaux vases étrusques, grecs et romains, et les peintures rendues avec les couleurs qui leur sont propres (1787) (14781801754).jpg

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Le titre du fichier est celui du livre où figure cette image, et malheureusement pas celui de l'image elle-même. Il s'agit de la planche 32 de l'ouvrage, mais celui-ci ne comporte pas d'explication pour cette planche. On ignore donc la provenance et le support précis de cette iconographie. La même image, symétrique mais plus précise, provenant d'une autre édition du même ouvrage, fait l'objet d'un fichier voisin. Là encore, pas d'explication dans le texte.

On en est réduit à décrire la scène, pour essayer de la comprendre. L'espace est divisé en deux par la présence d'une colonne au milieu de l'image. D'un côté un homme est assis sur une chaise; son vêtement largement ouvert découvre son pubis, qui est en érection, et ses bras en retrait donnent l'impression qu'il est favorable à l'entreprise d'un second personnage, face à lui, en train de l'enjamber. Ce second personnage, un homme également, est entièrement nu. Un pied sur le rebord de la chaise, la main opposée agrippée au dossier, l'autre jambe fléchie et l'autre main s'appuyant sur un bâton ou une hampe, il ne fait guère de doute qu'il s'apprête à enjamber l'homme assis en érection, selon toute vraisemblance en vue d'un coït anal. De l'autre côté de la colonne, un troisième homme, celui-ci barbu, habillé et statique, observe la scène. Enfin un quatrième homme, habillé et en retrait, est inclus dans une construction mal identifiable; il observe également la scène, apparemment à l'insu des trois autres personnages. Enfin on remarquera que les trois personnages de la scène principale portent des coiffures très particulières et bien détaillées, qui sont certainement une des clefs pour comprendre ce que la scène représente. En tout état de cause, il n'y a que des hommes sur cette scène, et la consommation homosexuelle imminente ne semble pas contestable, sans qu'une indication pédérastique quelconque ne précise la situation. Aucune inscription non plus ne nous éclaire.

Un helléniste averti peut-il déchiffrer ce mystère?