File:Sirop de consoude - musée HCL - chevrette - pharmacie à l'Hôtel-Dieu.jpg

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Description
Français : Sirop de consoude - chevrette
Date
Source Hospices civils de Lyon
Author Aurélie Troccon et Manon Mauquin
Numéro d'inventaire 2007.0.2713.M
Autres numéros d'inventaire Inv. 595.7 (série de 12) ; Chambonnet p. 26, n° 29
Domaine céramique ; hygiène - médecine - santé
Domaine interne céramique pharmaceutique
Dénomination pot à pharmacie ; chevrette
Techniques et matériaux faïence (grand feu, émail monochrome, blanc)
Précisions sur le lieu de création, d'exécution La faïence de Lyon a connu deux périodes distinctes d’expansion : la deuxième moitié du XVIe siècle et le XVIIIe siècle. C’est d’ailleurs la marque d’une grande vitalité artistique que de voir des pièces si anciennes. On rencontre ce phénomène à Rouen, Nîmes ou Montpellier, et même les grands centres comme Nevers ne produisent pas de majoliques avant la fin du XVIe. Les premiers ateliers semblent être tenus pas des artisans venus d’Italie. Si aucun document écrit sur les ateliers ou les techniques n’atteste de cette production, les faïences elles-même permettent de nous renseigner. Cependant, la faïence lyonnaise n’est qu’exceptionnellement marquée, et la plupart de ces marques sont muettes. Pour le décor, Lyon est connue pour sa variété et son hétérogénéité (du décor, de la terre, de l’émail et de la palette). Ces influences variées et la mobilité des ouvriers en faïence rendent encore plus difficile l’attribution à Lyon. Grâce à la découverte de pièces nouvelles, de grands progrès ont été faits.
Utilisation - Fonction - Destination pratique de la santé ; pharmacie
Précisions sur l'utilisation La chevrette était surtout utilisée pour la conservation des sirops. C’est le pot de pharmacie par excellence, car seuls les apothicaires avaient le droit de s’en servir et de l’exposer à la fenêtre de leur boutique. La forme de la chevrette vient d’Italie et s’inspire de celle de la cruche. Son origine remonte au Moyen-Âge; Elle présente une panse ronde ou ovoïde, sa hauteur varie généralement de 18 à 29 cm, et sa contenance de un à trois litres et demi. Son ouverture était fermée avec du parchemin, du papier, de la toile, du cuir ou un couvercle de faïence. Le bec verseur était lui obturé par un morceau de bois ou de liège pour une meilleure conservation des sirops et des miels. C’est ce bec comparable à la corne d’une chèvre qui lui a donné son nom. Dans les modèles français, un anneau rond unit le goulot au corps du vase, alors qu’en Italie c’est un lacet qui remplit cette fonction. La base, comme celle du pot canon, se termine parfois par un piédouche. Ce dernier avait deux fonctions : donner à la chevrette un aspect plus élégant et permettre de la tremper dans l’eau chaude lorsque les sirops se solidifiaient.
Lieu d'utilisation France ; Rhône ; Lyon ; Hôtel-Dieu ; pharmacie
Commentaire historique Avant 2017, ancien lieu d'utilisation attribué dans l'inventaire informatisé : " Autrefois à la pharmacie de vente de l’Hôtel Dieu "

Chambonnet (1978) : lieu d'utilisation de l'objet : pharmacie de vente

Dans le catalogue général du musée : " pharmacie de l'Hôtel-Dieu "
Inscriptions - Marques inscription ; inscription définissant le contenu ; français ; sur l'objet
Précisions inscriptions En brun, en minuscules, en romain : S. CONSOUDE. [Sirop de Consoude]

Selon Lemery (1764), le sirop de consoude, ou symphytum, s’obtient avec des racines et des sommités de grande et de petites consoudes, des roses rouges, de la bétoine, du plantain, de la pimprenelle, de la renouée, de la scabieuse et du pas-d’âne. Il faut tirer le suc de toutes ses plantes et y mêler du sucre blanc, puis le cuire en sirop. Dorvault rappelle que « les sirops sont des liquides de consistance visqueuse formés par une solution concentrée de sucre dans de l’eau, du vin, du vinaigre, soit purs, soit chargés de principes médicamenteux. Les inventeurs des sirops se sont proposés deux but : 1° conservation des substances médicamenteuses sous une forme commode ; 2° administration facile de substances âcres, amères ou repoussantes par elles-mêmes. »

Le sirop de consoude est connu comme anti-hémorroïdaire. C'est un anti-inflammatoire des hémorroïdes qui sont, au sens premier, les veines situées au niveau des muqueuses de l’anus et de la partie basse du rectum. Dans l’usage courant, les hémorroïdes désignent principalement la dilatation variqueuse et l’inflammation de ces veines, alors appelées veines hémorroïdaires. Selon Lemery, il sert à arrêter les crachements de sang et les autres hémorragies, il fortifie les poumons et la poitrine et il modère le cours du ventre. Il diminue la toux et l’expectoration.
Description en langage naturel Pot de grande taille. Col concave, bord à ressaut. Anse elliptique à enroulement. Long bec droit incliné à 45°. Panse arrondie et régulière, juchée sur un large piédouche à étranglement haut.
Représentation - Iconographie ornement à forme végétale ; arabesque ; courbe ; contre-courbe ; lettrine orn
Précisions sur la représentation Pas de décor, hormis une arabesque mêlée à la première lettre pour en faire une lettrine et une arabesque isolée placée à la fin de l'inscription.
Dimensions H. 24 cm ; l. 17 cm ; P. 22 cm ; VOLUM. 0,009
N° de renvoi vers autres objets Série de douze chevrettes appartenant au même ensemble (inv. 595, n° 2007.0.2707 à 2007.0.2718)
Date d'acquisition 1942
Type de propriété propriété de l'établissement public ; ancien fonds ; Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon
Nom du photographe © Musée des HCL, Aurélie Troccon et Manon Mauguin, 2014
Mention du musée © Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon, 2007
Institution
institution QS:P195,Q3140953
Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon
Bibliographie LEMERY François, Dictionnaire universel des drogues simples (3e édition), Paris, impr. de la Vve d'Houry, 1733, p. 850

LEMERY François, Pharmacopée universelle, Paris, De Saint et Saillant, 1764, p. 260

BEAUME Antoine, Élémens [sic] de pharmacie théorique et pratique : contenant toutes les opérations fondamentales de cet art, Paris, Chez Samson, 1773

VITET Louis, Pharmacopée de Lyon, ou Exposition méthodique des médicaments simples et composés, de leurs caracteres, de leurs vertus, de leur preparation et administration, et des espèces de maladies où ils sont indiqués, Lyon, Frères Perisse, 1778, p. 238

DORVAULT François, L'officine ou répertoire général de pharmacie pratique, Paris, Asselin & Houzeau, 1886, p. 884

CHAMBONNET François, Les faïences pharmaceutiques conservées dans les établissements hospitaliers de la région lyonnaise, université de Lyon 1, thèse de doctorat en pharmacie, 1978 (année de soutenance), p. 26, n° 29

FAKRI-SFEIR Liliane, "Le XVIe siècle, par les Italiens au goût de l'Italie", Les faïences de pharmacie lyonnaises au musée des hospices civils de Lyon (XVIe-XIXe siècles), 1994, p. 14


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