File:Science Sociale, suivant la Methode d'Observation (1886) (14780339691).jpg

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Title: Science Sociale, suivant la Methode d'Observation
Year: 1886 (1880s)
Authors:
Subjects:
Publisher: Paris
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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Hôtel particulier, à Boston. aux leurs, elles y gagnent un coup doeil plus agréable, sanscraindre quon vienne les déposséder; elle sont donc très sincère-ment disposées à accueillir favorablement, voire même à aiderquiconque veut en bâtir une. De plus, il ny a pas opposition ici entre la classe qui travailleet la classe qui jouit. En dehors des États du Sud, dont je parlaistout à lheure, il nest presque personne qui mène la vie de loi-sir; dès lors, peu ou point de ces individus héritiers de situationsmédiocres, toujours prêts à exercer de petites vengeances contre i.Vi LA SCIENCE SOCIALE. les gens vigoureux et énergiques qui, partis de rien, arrivent àles dépasser. Grâce à cela, il règne dans lensemble des familles riches unedisposition générale à la bienveillance et à lestime vis-à-vis desfamilles ouvrières. Cette disposition existait aussi chez beaucoupde planteurs virginiens vis-à-vis de leurs esclaves, quoi quon en
Text Appearing After Image:
Un équipage « bien tenu » à New-York. ait dit, mais elle ne se traduisait pas de la même façon. Aujour-dhui encore, on peut se rendre compte de la différence. Un jour, je me trouvais chez une femme très distinguée, des-cendante dune ancienne famille virginienne, et dont toute lapersonne respirait un parfum aristocratique bien rare chez lesAméricaines; linstallation, large et confortable, avait certainesrecherches tout européennes, et un domestique italien, auquelM,s B... parlait toujours français, complétait lillusion; pour unpeu, on se serait cru en France. En mettant sa maîtresse en voi- LA VIE AMÉRICAINE. 455 ture, cet Italien peu attentif eut la maladresse de lui pincer for-tement le doigt dans la portière ; sans un mot de reprocheMIS B... descendit aussitôt se faire soigner, et quand, une heureaprès, le pauvre homme, un peu honteux, vint prendre des nou-velles de laccident et sexcuser : « Que voulez-vous, lui dit-elle,cétait bien un peu ma faute! » puis, se t

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