File:Prise des Tuileries, le 10 août 1792. G.24936.jpg

Villeneuve, marchand d'estampes Autres titres : Journée du 10 aoust 1792 / Aux Braves sans Culottes (Titre inscrit (lettre)), Evènements (ordre chronologiques) (Titre de la série)

Datation en siècle: 18e siècle

   Hauteur : 34 cm
   Largeur : 39.9 cm

   Hauteur : 50 cm
   Largeur : 64.5 cm

Lettre - Au recto de la gravure, en bas au centre dans la cuvette, à l'encre noire : "A Paris chez Villeneuve Graveur, rue Zacharie St Severin, Maison du Passage, Nº72." "Paris chez", "Graveur", "St Severin" et "Maison du Passage" sont en italiques ; le "t" de "St" est en exposant. \ Inscription à l'encre Tampon - Au recto de la gravure, en bas à droite, tampon à l'encre violette : "COLLECTION / LIESVILLE / VILLE / DE / PARIS" (cf. Lugt suppl. 1681b). \ Inscription à l'encre Lettre - Au recto de la gravure, en bas, à l'encre noire : "Vers les dix heures et demie du matin tout Paris se trouvoit, pour ainsi dire, rassemblé dans le Carrousel et lieux adjacens, / les Marseillois en tête. Ceux-ci demandent qu'on ouvres les portes de la Cour des Princes ; les portes s'ouvre [sic] sans difficulté ; ils / entrent, et s'avancent huit de front. ils sont acceuillis, fêtés par les Suisses, rangés en haie sur plusieurs files ; ils en recoivent même / des Cartouches en signe d'amitié ; ils avancent encore, suivis du Bataillon des Cordelliers. Arrivés a dix pas du Château, un / feu roulant par de droite et de gauche à la fois, et même a travers les croisées du Château, suivi d'une décharge de Canon à mitraille / et masqués, un grand nombre d'hommes tombent à cette décharge inopinée et perfide ; leurs camarades se replient en bon ordre et / rebroussent chemin sans se débander, soutenus par les Bretons ; le feu ne cessoit point ; ils y furent exposés presque seuls, et pendant plus / d'une heure, attendu que les bataillons Parisiens, mal approvisonnés de munitions, avoient à peine de la poudre et trois coups a tirer. / les Suisses ne cessoient de fusillier du dedans de leurs Casernes, oû [sic] ils se cachoient après les coups, pour recharger leurs fusils tout à / l'aise, fort peu incommodés par les volontaires ; on tiroit en même temps sur le peuple de chaque fenêtre du Pavillon de Flore et de la / grande gallerie le long du quay, plusieurs citoyens, surtout des femmes et \ Inscription à l'encre Lettre - Au recto de la gravure, en bas à l'encre noire (suite de l'occurrence précédente) : " des enfans n'éviterent les balles qu'en se précipitant par dessus / les parapêts dans la riviere ; on tiroit en même temps et du coté du Jardin, et du côté de la Ville ; on tiroit des combles et des soupiraux, il / paroit que le mot étoit donné au Château de faire une seconde journée de la St Barthemi [sic]. / Enfin les Marseillois et les Bretons ne sont plus seuls à soutenir l'artillerie cachée des Suisses, la Cavalerie et la Gendarmerie Nationale / qui a eût tant de part a la gloire de cette journée qui sans elle eût été plus sanglante, pour les patriotes, accourt sans hésiter un / moment, fond sur les Casernes avec impétuosité, et y met le feu, nombre de cheveaux et cavaliers restere [sic] sur la place, un trompette / de 12 ans a son cheval tué sous lui ; son sang-froid ne l'abandonne pas ; il coupe la sangle prend son porte-manteau, et va se placer dans les / rangs de l'infanteries. les Piques ne le cedèrent point aux Gendarmes pour le courage ; elle braverent l'artilleries, et furent très utiles / mêlées aux bayonettes.", en bas à droite : "Extrait du Nº161, du Journal des révolutions de Paris rédigé par le Citoyen Robert." Texte écrit de part et d'autre d'un soldat tenant une lance surmontée d'un bonnet phrygien et avec sur un fanion : "Liberté / Egalité". \ Inscription à l'encre

Prise des Tuileries le 10 août 1792, actuel jardin des Tuileries, actuel 1er arrondissement. Scène historique. Au premier plan et second plan, combat d'hommes armés, cavaliers, fumée provoquée par les tirs de fusils et de canons. A l'arrière-plan le palais des Tuileries en feu.