File:Photographie de Ferdinand Barlet dans son uniforme de caporal du 18e bataillon de chasseur à pied.jpg

Français : Témoignage collecté auprès de M. Jean-Marie Letombe le 16 novembre 2013. Ferdinand-François-Joseph Barlet, grand-père maternel du contributeur, est né le 28 février 1892 à Fampoux (Pas-de-Calais). Il est le fils de François Barlet et d'Hortense Delabarre. Ouvrier agricole dans le civil, il est incorporé dans le 18e bataillon de chasseur à pied à Longuyon. Il est mobilisé en septembre 1914 et accède rapidement au grade de caporal. Il est successivement engagé dans les combats de Belgique et de la Somme, de Verdun, de l'Argonne, de l'Alsace et de la Marne. En janvier 1915, il est blessé par un éclat d'obus à la main gauche puis, le 1er octobre 1918, il est victime des gaz à l'ypérite qui lui vaudront des séquelles pulmonaires dont il souffrira à son retour de la guerre. Au cours d'une attaque allemande, il se distingue par sons sang-froid et sa bravoure. Il reçoit la Croix de guerre (2 palmes et 2 étoiles de bronze). En 1961, il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'Honneur. Revenu de la guerre, il est nommé garde champêtre en 1929. Il exerce ses fonctions durant 22 ans. Il meurt à Fampoux en 1962. Son petit-fils, enfant, habitait dans sa maison. Il se souvient des récits de tranchées que lui faisait son grand-père à l'occasion de chaque 11 novembre. Il garde le souvenir d'un homme très affecté, plus moralement que physiquement, par la Grande Guerre et très marqué par le sentiment patriotique de s'être sacrifié pour son pays.