File:Nouvelle traduction de Roland l'amoureux, de Matheo Maria Boyardo (1742) (14591994669).jpg

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Title: Nouvelle traduction de Roland l'amoureux, de Matheo Maria Boyardo
Year: 1742 (1740s)
Authors: Boiardo, Matteo Maria, 1440 or 41-1494
Subjects: Italian poetry
Publisher: Paris Valleyre
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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brageoienc Ton calque en turent con?. )fumées.Néanmoins fuivant lavis.duLivre, ^comme il vit que le monftre savançoitfur lui pour lengloutir , il fe hazarda de lui fourrer le bras & lépée jufquà lagar- ;de dans fa gueule béante au travers des ;fiâmes qui en fortoient j ce quil fit avec ^tant de force Se de bonheur , que duran- idal traverfant le gofier du Dragon, alk \lui percer le cœur. Malheureufement fori bras ôc fa main en furent tous brûlés, !& ce qui affligeoit davantage le Comte:,, sceft quil ne fe fentoit plus en état de sen \fervir. Il fut même obligé de lailîer tom- ;ber fon épée,. ne pouvant plus-la tenir. Ilen parut inconfolable ; mais la DemoifeU :le qui favoit ensjagé dans cette entrepri- ,fe, lui enfeigna le moyen de fe guérir (in jle champ.Noble Chevalier, lui dit-elle,lavez votre bras dans le fang du Dragon.Roland la crut, & (on bras devint aulîi(kin ôc aufll vigoureux quauparavant.Êufuite il coupa b. tcte du monftre ,,il oral P- ^O^
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lA M O U R E TJ X. LiV. IIÏ. 40^îcii arracha toutes les dents ? & après avoirfait autant de trous dans la terre avec Tonépée, il les y fema. On vit dans le mo-ment poulfer cette femence. Il parut da-bord des plumes , puis des cafques, descuiralîès , & enfin des corps tout armésdun acier poli. Tout cela sélevoit à vuedœil, & il fe formoit des Guerriers dunecontenance fiere & martiale. Il en parutun fi grand nombre, quun autre que leComte en eût pâli defFroi. Il y avoir desgens de pied & de cheval, Se parmi cesderniers on remarquoit des trompettes,des lances & des bannières. Lorfquils fu-rent tous rafTemblés, la terre dont ilsétoient fortis fe referma. Les Chevaliersfe mirent à la tête , & la lance en arrêt,marchèrent contre le Paladin, en criantdune voix terrible : Guerre , guerre. Le vaillant fils de Milon ne perdicpoint de tems , fauta fur Bayard fansmettre le pied à létrier , & fe mit enétat de foutenir lattaque que ces fiers en

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