File:Nouvelle géographie universelle - la terre et les hommes (1876) (14590746700).jpg

Identifier: nouvellegograp17recl (find matches)
Title: Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes
Year: 1876 (1870s)
Authors: Reclus, Elisée, 1830-1905
Subjects: Geography
Publisher: Paris : Hachette et cie.
Contributing Library: University of Connecticut Libraries
Digitizing Sponsor: LYRASIS members and Sloan Foundation

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èques,descendant de sources voisines pour aller se rejoindre à lembouchuremême. Le Grijalva, qui change plusieurs fois de nom dans le vaste circuit deson courant, a ses sources maîtresses dans la province de Huehuetenango etcette ville même est arrosée par un des gaves du bassin supérieur. En en-trant sur territoire mexicain il sunit successivement en un faible espace àla plupart de ses hauts affluents, et, déjà large, prend le nom de rio Grandeou celui de Chiapa, comme la ville qui sest bâtie sur ses bords. Dans cettepartie de son cours, le fleuve, fort incliné, descend en rapides et en cas-cades; même, près de Chiapa, il sengouffre dans une galerie de rochers,doù il séchappe à un niveau très inférieur. Devenu navigable, il décritune grande courbe vers louest sous le nom de rio Mezcalapa ; puis, arrivédans les plaines basses, à peine élevées de quelques mètres au-dessus de la 1 Boletin de la Socicdad de Geocjrafia y Estadistica de la republica Mexicana, 1888.
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FLEUVES GRIJALYA ET USUMACINTA. 257 mer, il est désigné par lappellation officielle de Grijalva, duc au navi-gateur qui le découvrit en 1519; mais les indigènes ont gardé celle deTabasco, usitée par les Indiens quinterrogea Bernai Diaz dans le mêmevoyage. Dès lentrée du fleuve dans les terres alluviales commencent lesdiramations du courant, se dirigeant, les unes vers la mer, les autres versles branches de lUsumacinta, de beaucoup le plus puissant. Ce dernier cours deau, moins connu que le Grijalva, car les régionsquil traverse sont très faiblement peuplées, reçoit aussi ses premières eauxdes hauteurs ou « Altos» du Guatemala. Daprès Brasseur de Bourbourg, legave le plus abondant, le rio Blanco, bientôt après uni au rio Negro,coule dabord vers lest, comme pour aller se jeter dans le golfe de Hon-duras. Changeant dix fois de nom, suivant les villages qui se succèdent danssa vallée et les tribus indiennes qui vivent sur ses bords, mais désigné dor-dinaire sur les

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