File:Monocycle anglais.png

Français : Louis Baudry de Saunier, Le Cyclisme théorique et pratique, Librairie illustrée, Paris, 1893, p.91

Monocycle anglais, envoyé à Paris en 1869. "Des contrepoids M et N reportaient le centre de gravité au-dessous de la roue et par conséquent enlevaient les chances de chute en avant et en arrière. D'ailleurs ce monocycle était beaucoup plus bas que les précédents : deux roues dentées, tangentes à l'intérieur au grand cercle, portaient les manivelles et abaissaient ainsi les pieds du cavalier à dix ou quinze centimètres du sol.

Tout était ainsi combiné au mieux. Une seule opération avait été négligé et dont la pratique ne donna pas quitus, un simple calcul de mécanique ; pour maintenir au-dessus du centre de la roue le poids d'un homme, environ 70 kilos, il faudrait des contrepoids d'environ 200 kilos chacun, et pour mouvoir cette masse totale d'environ 300 kilos, il serait nécessaire de posséder la force d'un cheval ! - Devant ce raisonnement, le monocycle anglais s'évanouit."