File:Moncontour (Vienne). (36027475140).jpg

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Description

Moncontour (Vienne).

Le nom de Moncontour viendrait de "Mons cum Turris" (Mont avec tour).

Foulque III, comte d'Anjou, dit Foulque Nerra, fit construire le donjon vers 1020.

Geoffroy Martel, fils de Foulque Nerra y défit les comtes poitevins, ennemis des comtes d'Anjou, en 1033 (1033 selon la chronique de Saint-Aubin, mais plutôt 1034)*.

En 1201, le roi d'Angleterre Jean-sans-Terre déloge de Moncontour Geoffroy de Lusignan*.

Philippe Auguste reprend Moncontour aux Anglais en 1204.

Jean-sans-Terre réinvestit la place en 1206, avec l'aide des barons Poitevins.

En 1214, le fils de Philippe Auguste, Louis le Lion*, reprend la forteresse et la rase en partie. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines. Il imposera la paix de Chinon à Jean-sans-Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.

La forteresse est reconstruite pendants la Guerre de Cent Ans et reprise par les Anglais en 1371.

Après un échec en 1371, Duguesclin reprendra le donjon, à l'issue de quatre jours de siège, en juin 1372*.

Moncontour vit la bataille entre catholiques de l'armée royale et protestants, en 1569, lors de la troisième guerre de religion. Au milieu du XVIe siècle, catholiques et protestants s'opposent et rivalisent en tueries, pillages, lynchages, complots et incendies. Le Poitou, haut lieu du Calvinisme est un objectif majeur pour le roi de France. Le lundi 3 octobre 1569, les troupes catholiques et les troupes protestantes vont s'opposer à Moncontour. Les troupes protestantes, commandées par l'amiral Gaspard de Coligny*, c'est 25 000 hommes, dont 7000 cavaliers et 15 000 fantassins en majorité allemands. Les protestants disposent de 8 pièces d'artillerie. Les troupes catholiques, commandées par le seigneur de Tavannes, Gaspard de Gaulx, c'est 30 000 hommes, dont 17 000 hommes à pied, de nombreux Suisses. Les catholiques disposent de 15 pièces d'artillerie. Au bout de deux heures de combat, l'avant-garde protestante est dispersée. Les gardes suisses poursuivent impitoyablement les lansquenets allemands pour se venger de la défaite de la bataille de La Roche-l'Abeille. Il y aura plusieurs milliers de morts. Les cadavres seront rassemblés en un gigantesque bûcher. Coligny blessé repartira sur la Rochelle. Le duc d'Anjou (futur Henri III) annoncera sans tarder la victoire à son frère le roi Charles IX et à leur mère Catherine de Médicis.

. . . .

  • En 1034, Geoffroy Martel (Geoffroy II d'Anjou à partir de 1040) déclare la guerre à Guillaume IV, dit le gros, comte de Poitiers. Le 20 septembre, c'est la bataille de Montcontour où le duc Guillaume est vaincu et fait prisonnier. Guillaume le Gros sera enfermé à Vendôme (Geoffroy Martel sera comte de Vendôme de 1032 à 1056) dans la tour appelée depuis "la tour de Poitiers". Il y restera 3 ans et demi environ.
  • Geoffroy Ier de Lusignan. Il s'illustra en Orient lors de la troisième Croisade: il était en Syrie en 1188, il fit le siège de Saint-Jean d'Acre en 1191. Il retourna en Aquitaine en 1197. Il fut dépouillé de plusieurs de ses fiefs par Jean-sans-Terre en 1202. Rigord (historien de Philippe Auguste) rapporte qu'il se réconcilia avec Jean-sans-Terre, probablement à la suite du siège qu'il subit avec ses deux fils dans le château de Vouvent, en Mai 1214. Il dût alors lui rendre hommage.

Un de ses fils qui lui succédera, Geoffroy II de Lusignan, seigneur de Vouvant, de Mervent et de Montcontour, dit Geoffroy la Grand'Dent, laissera le souvenir d'un personnage sanguinaire: En 1225, par convoitise envers l'abbaye de Maillezais (il en réclammait l'avouerie, c'est à dire une vasalité), il la pillera et incendiera, tuant de nombreux moines dont son propre frère. Excommunié, il part à Rome et promet de reconstruire l'abbaye contre le pardon du Pape. Il fut contraint de rebâtir l'abbaye et de la doter de 3000 livres de rente. En réalité, les violences contre l'Abbaye de Maillezais avaient commencé du temps de Geoffroy père, qui venait souvent mettre l'abbaye à contribution avec une foule d'écuyers et de valets, des chiens et des mules; elles redoublèrent avec Geoffroy la Grand'Dent. Une légende décrit Geoffroy la Grand'Dent comme l'un des dix fils de la fée Mélusine. Rabelais, parlera du tombeau, et de la statue, de Geoffroy la Grand'Dent dans son Pantagruel : "...partant de Poictiers avecques aulcun, de ses compaignons, passarent par Légugé, visitant le noble Ardillon,abbé; par Lusignan, par Sansay, par Celle, par Colonges, par Fontenay-le-Comte, saluant le docte Tiraqueau, et de là arrivarent à Maillezais, où visita le sepulchre dudit Geoffroy à la grand dent; dont il eut quelque peu de frayeur, voyant sa pourtraicture..."

  • Louis le Lion succédera à son père Philippe Auguste en 1223 sous le nom de Louis VIII. Mort en 1226, il ne règnera que trois ans. Il sera surnommé "le lion" à la suite de sa victoire sur Jean-sans-Terre, de La Roche-aux-Moines, en 1214. La même année, les barons anglais révoltés contre Jean-sans-Terre lui promettent la couronne d'Angleterre au titre d'époux de Blanche de Castille qui se trouve être petite-fille de feu le roi d'Angleterre Henri II. Le prince Louis débarque en Angleterre en 1216, à la tête de 1500 français qui se joindront aux mercenaires anglais. Il se fera proclamer roi d'angleterre en juin 1216 et investira le sud du pays. Jean-sans-Terre meurt en octobre 1216. Les barons anglais ayant peur que l'énergique Louis le Lion les entrave prennet alors position en faveur du fils de Jean-sans-Terre, Henri III. Louis sera battu à Lincoln en mai 1217, puis à la bataille maritime des Cinq Îles en aout. Louis renoncera à ses prétentions sur le trône d'Angleterre en septembre 1217 par le traité de Lambeth. Devenu roi de France en 1223, Louis VIII, s’emparera des dernières possessions anglaises en France sauf Bordeaux et la Gascogne.
  • Le connétable avait d'abord envoyé Olivier de Clisson, avec trois cents lances pour assiéger Moncontour. Olivier de Clisson y donna trois ou quatre assauts sans succès en y perdant du monde. Il en informa le connétable, qui était sur Poitiers, pour le prier de venir le seconder avec toute son armée. En même temps, il fit savoir à Du Guesclin une insulte que les assiégés lui avait faite : a savoir pendu au bout d'une corde l'écusson de Du Guesclin à l'envers aux portes de la ville. Les troupes du connétable prirent Moncontour et le malheureux gentilhomme anglais fut pendu à la place même où il avait pendu l'écu de Du Guesclin.
  • Gaspard II de Coligny était le fils de Gaspard Ier de Coligny et de Louise de Montmorency. Il dut sa remarquable ascension au connétable Anne de Montmorency, son oncle. Il se convertit au calvinisme en 1559. A la mort d’Henri II, en 1559, près de la moitié de la noblesse, surtout la haute noblesse, avait épousé la nouvelle religion. On estime le nombre de protestants à 10% de la population. Coligny deviendra le chef des réformés et généralissime des hugnenots après la mort de Condé à jarnac en 1569. Gaspart II de Coligny fut blessé d'un coup d'arquebuse tiré le 22 août 1572, vers 11h du matin, alors qu'il se rendait au Louvre, par par Charles de Louviers, sire de Maurevert. La maison d'où fut tiré le coup d'arquebuse avait été louée par un prêtre du parti des Guise (le parti catholique). Alors que Coligny se remettait de sa blessure, sur proposition du duc d'Anjou (futur Henri III), le roi désigna son maître camp, Caussens, pour veiller sur la sécurité de l'amiral. Caussens était un ennemi personnel de Coligny. Lorsqu'une petite troupe envoyée par le duc de Guise, le matin du 24 août, pour assassiner Coligny, se présenta au logis de l'amiral rue de Béthizy; Caussens n'opposa pas de résistance. Coligny fut tiré de son lit, achevé et défenestré par le "commando". Ce fut le début du massacre des protestants de la première Saint-Barthélémy. La dépouille de Coligny est livrée à la foule, la tête est portée au roi. Le cadavre est traîné pendant trois jours dans les rues de Paris puis est pendu à Montfaucon. Dans la nuit de la Saint Barthélémy, plus de 3.000 protestants ont été assassinés à Paris. Pour fâter le massacre, le pape Grégoire XIII, fit frapper une médaille commémorative. Il demandera également à Vasari de peindre une série de fresques sur ce massacre, fresques qui ornent encore le vatican (Sala Regia) www.weblettres.net/blogs/article.php?w=MonplaisirLett&amp....
Date Taken on 15 June 2017, 13:24
Source Moncontour (Vienne).
Author Daniel Jolivet
Camera location46° 52′ 55.35″ N, 0° 00′ 52.18″ W Kartographer map based on OpenStreetMap.View this and other nearby images on: OpenStreetMapinfo

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