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Title: Mœurs, usages et costumes au moyen âge et à l'époque de la renaissance
Year: 1871 (1870s)
Authors: Jacob, P. L., 1806-1884 Kellerhoven, Franz, ca. 1814-1872
Subjects: Manners and customs Middle Ages Renaissance
Publisher: Paris : Firmin Didot frères, fils et cie
Contributing Library: Getty Research Institute
Digitizing Sponsor: Getty Research Institute

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e distingua pas toujours par uneappréciation saine des hommes et des choses. Ce tribunal suprême, si hautplacé à la tête des pouvoirs publics, fléchissait quelquefois devant la menacedun ministre ou dun favori; il subissait les influences de lintrigue,épousait les préjugés de lépoque. On la vu, dans des instants derreur etdaveuglement, condamner des hommes dEtat éminents et de grands ci-toyens, comme Jacques Cœur et Robertet; livrer au bourreau des savantsillustres accusés de sorcellerie, ou de misérables folles qui simaginaient avoireu commerce avec le démon (fig. 3o5). Aux quatorzième et quinzième siècles, tous les membres du Parlementfaisaient partie du conseil dÉtat, qui se divisait en grand conseil et petitconseil. Le grand conseil ne se réunissait quen cas durgence, pour les causesexceptionnelles; le petit conseil sassemblait tous les mois, et ses décisionsétaient enregistrées. Doù était venue la coutume dopérer au Parlement un JUSTICE ET TRIBUNAUX. 38o
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Fig. 3o6. — Promulgation dun édit. Fac-similé dune miniature des Anciennetés des Juifs, traductionfrançaise de lHistoire de Josèphe, manuscrit du quinzième siècle, exécuté pour les ducs de Bourgogne.(Bibliothèque de lArsenal, à Paris. ) enregistrement semblable, confirmatif du premier. La plus ancienne ordon-nance portée aux registres du parlement de Paris remonte à Tannée 1334, 39o MŒURS ET USAGES. et présente une importance majeure. Elle concerne la régale et décide quenmatière spirituelle le droit de souveraineté nappartient pas moins au roiquau pape. En conséquence, Philippe de Valois commande « à ses amis etféaux, qui tiendront le prochain parlement, et aux gens des comptes, quenperpétuelle mémoire ils la fassent enregistrer en chambre de Parlement etdes Comptes, et garder pour original au Trésor des Chartres ». Depuis lors,« les causes de régale et de complainte, pour raison des bénéfices, nontplus été traictées devant les juges ecclésiastiq

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