File:Les merveilles du nouveau Paris- (1867) (14577258747).jpg

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Title: Les merveilles du nouveau Paris--
Year: 1867 (1860s)
Authors: Décembre, Joseph, 1836-1906 Alonnier, Edmond, 1828-1871
Subjects:
Publisher: Paris : Bernardin-Béchet
Contributing Library: University of Ottawa
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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ossales, des momies, des sarcophages, couverts dhiéro-glyphes et de peinture murales. — Le musée Étrusque secompose de productions.de lancien art italien, contempo-rain de lart grec primitif. — Le musée Américain contientdes fétiches, des instruments et autres objets enlevés auxtemples péruviens et àceux de Mexico. — Le musée Algérienest à peine formé et ses antiquités. sont peu nombreuses;mais il senrichira. — Le musée de la Marine renferme unecollection de petits modèles servant à faire connaître les progrès et les révolutions de l'art nautique; des collections d'armes, parures, idoles indiennes recueillies par les mis-sionnaires scientifiques. — Le musée des Souverains renferme un grand nombre d'objets, meubles, armes, vêtements, ayant appartenu, ou qu'on croit avoir appartenu à des souverains français; le peuple s'y presse surtout autour des gants, de la tunique et du petit chapeau de Napoléon I. Le musée du Luxembourg, situé au palais du même nom,
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Cour d'entrée de l'Imprimerie impériale (page 239)
MUSÉE DE CLUNY. 247 rue de Vaugirard, a été créé par Louis XVIII en 1818. C'est le musée des artistes vivants : il est ouvert tous les jours au public, excepté le lundi. On y admire les œuvres d'Ingres, de Couture, Deveria, Daubigny, Rosa Bonheur, L. Coignet, Isabey, Gudin, etc. Le musée des Thermes et de l'hôtel de Cluny, est une précieuse collection d'antiquités nationales. Ce musée est situé à Paris, boulevards Saint-Michel et Saint-Germain. C'était dans l'antiquité une maison royale construite par Constance Chlore, sur le versant du mont Leucotutius, et qui prit le nom de palais des Thermes, à cause de l'étendue de ses bains, où un aqueduc amenait directement les eaux de Rungis et d'Arcueil. Julien, qui y fut proclamé Auguste par ses soldats, aimait à en faire sa résidence. Les premiers rois de France occupèrent ce séjour, dont la position était si riante et si salubre, et dont les jardins s'étendaient jusqu'à la Seine. Les Normands le saccagèrent au neuvième siècle.

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