File:Les images des dievx des anciens - contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, and autres choses appartenans à la religion des payens (1581) (14560298459).jpg

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Title: Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens
Year: 1581 (1580s)
Authors: Cartari, Vincenzo, b. ca. 1500 Du Verdier, Antoine, 1544-1600 Laplonce Richette, Etienne
Subjects: Mythology, Classical
Publisher: Lyon : E. Michel
Contributing Library: Duke University Libraries
Digitizing Sponsor: Duke University Libraries

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Text Appearing Before Image:
noire, pource quiceluy couranten la mer,paffe par le pays des Ethiopiens,qui eft vnpeuple du tout noir. Lucian efeript que quand ceuxla dEgypte vouloyent depaindre le Nil, ils le met-toient feoir fur vn Crocodil, ou fur vn cheual de ri-uiere,qui eft vne certaine befte à quatre pieds, com-me Hérodote la defeript, de la grandeur dvn grandTaureau, ayant la tefte comme vn bœuf, le nés plat:ômeles chieures,les crins dvn cheual, duquel elle1 le hanniffement, les dents en dehors,la queue lui-lfante:& fon cuir eft bien tant gros & dur que quand11 eft fec, lon en fait des darts.Les Grecs appelîoienti;efte befte Hippopotame, alentour de laquelle ilsaifoient certains petits enfans, qui fe iouoyent,comne on lit dedans Pline, lequel eferipuant dvne cer-^ine manière de marbre dur comme fer,dit que Ve-fpafianen fit faire au grand temple de la Paix, vneftatue du Nil la plus grande quon vid iamais, aueciiz.e petits enfans qui iouoyent à Tentour, & figni- Sf 3 nuiert. $16 LES IMAGES
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fiolent que les eaux de. celle riuiere, eftant groffe,arriuoyent à la hauteur de lèize coudêes.On lit auf?Vtrtumnc. fi que la ftatue de Vertûne afsifê au palais Romain*reprefentoit le Tybre, qui paffoitpremierement parce lieu 5 & puis fut détourné en autre part : & eftoitornée de fleurs & de frui&s, pour monftrer, commeiay dit cy deuant,la fertilité des champs voifins. Ce néant D E S D I E V X. 327 neantmoins a lon creu que Vertûne eftoit vn Dieu,conftitué fur les humaines penfees, qui fe changeoiten diuerfes formes, pource que les hommes chan-gent fouuent de penfee. Aucuns lont did: le Dieude lAn, lequel félon les faifons, reçoit diuerfes for-mes^ donne occaûon aux hommes de faire tantoftvne chofe> tantoft vne autre, comme Properce dit,.lequel rend la raifon de fon nom, & par fèmblable ledefcript fi bien, que nayant volonté den parler da-uan tage : ie mettray feulement icy ce quil en dit 3 leraduifant en cete manière. V ERTVMN E. £h£ admirez

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