File:Les antiquités d'Herculanum - avec leurs explications en françois (1780) (14588014238).jpg

Identifier: antiquitsherculan03davi (find matches)
Title: Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois
Year: 1780 (1780s)
Authors: David, François-Anne, 1741-1824 Maréchal, Sylvain, 1750-1803
Subjects: Art, Roman -- Italy Herculaneum (Extinct city) Herculaneum (Extinct city) -- Pictorial works
Publisher: A Paris : Chez David, graveur ...
Contributing Library: Getty Research Institute
Digitizing Sponsor: Sloan Foundation

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oir Ion encens ; cétoit à fabienfaitrice. Ceft peut-être là la feule manière de juftilicr les Ro-mains , & de rendre raifon dune folemnité louable dans fcn principe. ) =♦* (Les Jeux Floraux chez les Romains fe célcbroient aux flambeauxdans la rue Patricienne. On y donnoit la Comédie au peuple ; on yfaifùit paroitre des Eléphans qui danfoient fur la corde. On y raflembloitau fon de la trompette les Courtifannes toutes nues. Quoique S. Auguftinait foudroyé avec raifon un fpeciacle fi licencieux, Juvcnal en dit au-tant que lui dans ces quatre mots : Dignijfana prorfus tiorali matronatuhà.) On fixait que le peuple, à la célébration des Jeux Floraux , no.àdemander le fpecflacle des nudités dufage ce jour-là, rn préfencc deCatop, Ce trait dhîftoire eft peut-être le plus bel éloge quon ait jamaisdonné à un fage. On prétend que les Jeux de lancienne Flore étoiens innocens. Ils avoicnîîieu quelques jours avant le mçis de Mai, Et quelle faifçn méritolt mieux
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Toni.Jir. Si Chloris ne fe confondoit pas avec Flore, on pourroîtcroire que le Peintre , en faifant ce tableau, lauroit eue en vue.Ce que dit Paufanias dune des filles de Niobé prêteroit àcette conjeifture. Melibée , dit cet Auteur , voyant périr fasfrères & Tes fœurs y en conçut une frayeur fi grande , quellôrefta dun jaune pâle tout le tems de fa vie ; ce qui lui fit donnerle nom de Chloris. LArtifte auroit pu faire allufion à cette cou-leur , en drapant fa figure. Cependant refpèce de corne quelleporte détermineroit affez à ne la regarder que comme lune desHeures , qui , fuivant ce que dit Ovide de ces compagnesde Flore , ramalTeroit dans un panier de cette forme des fleurspour les offrir à la Déeffe. Peut-être feroit-ce une des Nymphesdont parle le même Poëte , & que Ton auroit peinte danslaftion de remplir de fleurs la fameufe corne arrachée par Her-cule au fleuve Achelony, pour la donner enfuite à lAbondance,Peut-être feroit-ce la Fortune que lon a

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