File:Le tour du monde - nouveau journal des voyages (1860) (14750887846).jpg

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Title: Le tour du monde : nouveau journal des voyages
Year: 1860 (1860s)
Authors: Charton, Edouard, 1807-1890
Subjects: Geography Voyages and travels Travelers
Publisher: Paris: Libraire de L. Hachette
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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dabord merveille, et trois coups lâchés par luiet dassez près sur lennemi, étonnèrent grandement lescavaliers noirs et leurs montures. Mais, ayant brisé sonaffût presque aussitôt, foice lui fut de demeurer muet et . — L^....... -e t. Je .,„r„.J \ a^ t — inutile. Cet accident nempêcha jias nos fusiliers de re-fouler la cavalerie de Sine dans la forêt chaque foisquelle essayait de se déployer dans la plaine; mais,comme le colonel Faidherbe ne voulait pas laisser seshommes sengager sous bois h la poursuite de lennemi, depeur de quelque embuscade, les cavaliers noirs, ramenéspar leurs chefs et reprenant courage, revinrent jusquàtrois reprises à la charge. Comme ils essayaient un su-prême effort, la réserve blanche marcha sur eux la baïon-nette baissée. Cette fois, larmée de Sine commençant àcompter ses pertes et voyant ses chefs tués ou blessés,tourna vivement le dos, et prit définitivement la fuite,ifljus laissant maîtres du champ de bataille, où, parmi
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38 LE TOUR UU MONDE. une centaine de morts, gisaient cinq princes, frères,beaux-frères et cousins germains du roi. De notre côté, il ny eut que cinq blessures excessi-vement légères, résultat singulier, après une fusillade de))lus dune heure à très-petite portée, mais logiquementdû au tir incertain et dif(icultueu.\ dune cavalerie ar-mée de fusils de six pieds de long, non moins quàla charge de ces mêmes armes, que ces soldats novicesbourrent de douze à quinze grosses chevrotines, suivantle degré de colère quils éprouvent. Le village de Fatik fut livré aux flammes, et les im-menses colonnes de fumée projetées par cet incendieportèrent la nouvelle de notre victoire dans tout leroyaume de Sine. Le roi et les débris de son armée se retirèrent verslest en proclamant quils nattaqueraient jamais plus cesblancs quils avaient crus, jusqualors, incapables defaire la guerre, et qui étaient venus les battre au cœurde leur pays, après plusieurs jours de marche par ter

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