File:Le 6 octobre 1789, départ de la famille royale, de Versailles pour Paris. Fraternisation de de gauche à droite un soldat, G.27981(2).jpg

Autres titres : Fraternité des Soldats de la Garde Parisienne, des Dragons et du Regiment de Flandres avec les Gardes du Corps lors de leur arrivée de Versailles à Paris le 6 Octobre 1789. (Titre inscrit (lettre)), Octobre à Décembre 1789 (Titre de la série)

Datation en siècle: 18e siècle

   Hauteur : 20.3 cm
   Largeur : 14.9 cm

Dimensions - Montage:

   Hauteur : 50 cm
   Largeur : 32.5 cm

Tampon - Au recto de la gravure, en bas à droite, tampon ovale à l'encre rose : "VILLE / DE / PARIS" (Cf. Lugt suppl. 2012 c : tampon apposé en 1880-1900). \ impression Inscription concernant le titre - Au recto de la gravure, en bas, sous l'image, imprimée à l'encre noire : "Fraternité des Soldats de la Gardes Parisienne, des Dragons et du / Regiment de Flandres avec les Gardes du Corps lors de leur arrivée / de Versailles à Paris le 6 Octobre 1789." \ impression Inscription - Au recto de la gravure, en haut à gauche, manuscrit au crayon : "209". \ Inscription au crayon

Le 6 octobre 1789, départ de la famille royale, de Versailles pour Paris. Fraternisation de (de gauche à droite) : un soldat de Flandres, Garde du Corps avec un Garde National. Scène historique, portrait collectif dans un paysage. Type, hommes, tenue militaire, culotte, soldat flamand avec un casque empanaché, l'épée. Français avec la capote bleue, toque d'ours, bicorne orné de la cocarde nationale, fusil à baillonnette. Arbres. Commentaire historique:

Voir aussi CARG027982.Le régiment des Gardes Françaises fut dissous en août 1789.Le grenadier que l'on pourrait prendre pour un Garde-française est un Garde du Corps, dont la culotte rouge, figurant sur une autre version de cette estampe G.27982, a été blanchie par le coloriste. Cette erreur, associée au bonnet à poil, peut porter à confusion et faire passer ce Garde du Corps pour un Garde-française. Il conserve cependant un trait caractéristique de son unité : les bottes, propres à la cavalerie, tandis que l'infanterie portait des guêtres, à l'instar des Gardes nationaux à droite de l'estampe ou des anciens Gardes-françaises. Quant au bonnet à poil, il s'agit d'un échange effectué avec les Gardes nationaux soldées (sur la droite de l'estampe), qui étaient d'anciens Gardes-françaises. "Nous marchâmes entourés de toute la garde nationale, de plusieurs gardes-du-corps à pied, qui avaient troqué leurs chapeaux contre des bonnets de grenadiers" écrivait Mme Elisabeth à Mme de Bombelles le 13 octobre (J.-A. Le Roi, Récit des journées des 5 et 6 octobre 1789 à Versailles, E. Aubert, 1867, p.91-92) . Les Gardes du Corps avaient par ailleurs donné en échange leurs bandoulières aux Gardes nationaux, ce qui contribue d'autant plus à les faire ressembler à des Gardes françaises. Clément Monseigne, étudiant en Master d'Histoire à l'Université de Bordeaux, mémoire de recherche sur le régiment des Gardes-françaises à la fin de l'Ancien Régime sous la direction du professeur Michel Figeac. (06/02/2020)