File:L'art chrétien primitif (1911) (14783884542).jpg

Identifier: lartchrtienpri01laur (find matches)
Title: L'art chrétien primitif
Year: 1911 (1910s)
Authors: Laurent, Marcel, 1879-
Subjects: Christian art and symbolism
Publisher: Paris : Vromant
Contributing Library: PIMS - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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leprécise, on le détaille, afin de rendre le bonheur futur plusconcevable à ceux que la vie fait souffrir. « Repose en paix !Sois en paix ! La paix soit avec toi ! » Dès le i®^ siècle, lesacclamations de cette sorte étaient fréquentes; aucune nedisait mieux, avec plus de simplicité et de plénitude, lespoir,né dans la fatigue des jours, dun lieu où seraient inconnusles labeurs du corps et les inquiétudes de lesprit. On souhaite aussi la lumière, on la désire, on la contemple.La lumière est joyeuse; elle chasse le doute et leffroi; elleest sincère; elle est vivante. Que serait donc la lumièreéternelle, émanée du Christ? Le paradis, dans les inscrip-tions, est un Heu de lumière, comme il était un lieu de repos.Ainsi le nomment des épitaphes grecques : ev r6K(^ cporeivw Il est aussi pour le chrétien un lieu de rafraîchissement.« Que Dieu te rafraîchisse ! Que ton âme soit dans le rafraî- I. Cf. Dictionn. darchéol. chrétienne, I, 2, col, 2695. Planche VI.
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I. Le paradis, le bon Pasteur, lorante, cim. Ostrien, -fin du III^ s.(Wilpert, 117). — 2. Bon Pasteur et Bienheureux, cim, de Calliste,2*^ moitié du IV^ s. (Wilper^, 236). 3. Introduction de Vibia au paradis,galerie voisine du cim. de Prétextât, début du IV*^ s. (Wilpert, 132). LE BANQUET CÉLESTE 85 chissement. Rafraîchissement soit à lui ! » Ainsi parlent lesplus anciennes inscriptions chrétiennes, à limitation, dail-leurs, dépitaphes plus anciennes de lantiquité. En toutpays de soleil, il nest rien de meilleur que lombre et queTeau. Le voyageur, durant les longues étapes sur darideschemins, quand la chaleur accable, rêve de feuillages épais,de brise fraîche parmi les arbres, de claires fontaines et deruisseaux murmurants. De même, le chrétien, sur les routesde la vie, la gorge sèche, les pieds blessés, pense aux fleurs,aux bocages, aux fontaines, parmi lesquels les élus se repo-sent en paix. Considérez donc de nouveau la fresque des Cinque santi.Vous saurez q

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