File:Institutions de chirurgie, où, L'on traite dans un ordre clair et nouveau de tout ce qui a rapport a cet art - ouvrage de près de quarante ans, Orné d'un grand nombre de figures en taille-douce, qui (14596951468).jpg

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Title: Institutions de chirurgie, où, L'on traite dans un ordre clair et nouveau de tout ce qui a rapport a cet art : ouvrage de près de quarante ans, Orné d'un grand nombre de figures en taille-douce, qui représentent les instrumens le plus approuvés & le plus utiles, le manuel des opérations, les appareils & les bandages
Year: 1770 (1770s)
Authors: Heister, Lorenz, 1683-1758 Paul, Francois, 1731-1774
Subjects: Surgery, Operative Surgery General Surgery
Publisher: A Avignon : Chez J.J. Niel, Imprimeur-Libraire, rue de la Balance
Contributing Library: Francis A. Countway Library of Medicine
Digitizing Sponsor: Open Knowledge Commons and Harvard Medical School

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uite les tentes dans lef-prit de vin ; par ces moyens je parvins non-feulement à terminer la guérifondu malade par rapport à la lèvre; mais encore à tenir pendant huit jours lestrous des narines allez larges 6c aftez ouverts, I I I. Second tral- Mais comme la mère de cet enfant, croyant le mal guéri, commença à lenégliger, difeontinua imprudemment de fe fervir des tentes, 8c ceffa de ma-mener le malade pour le pancer , il étoit inévitable que les bords de la plaieencore frais ne fe recollallent. Elles fe reprirent en effet fi bien , quau boutde quelques jours an pouvoit à peine y faire entrer un petit ftilet. Les parensreconnurent alors leur négligence , 6c redemandèrent mon fecours. Je rou-vris les narines comme la première fois , Se je les tins ouvertes pendant huitjours avec des tentes , 6c enfuite avec des canules de plomb ailées que jaiimaginées pour cet ufage , (V. pi. XIX. fig. 15 Se16.) & que je laiffai dans les in 4° tom-ILpayc 2^in 8? tom-lll-page £8-
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DES NARINES COLLÉES CONTRE NATURE. is les narines jufquà ce quelles eufîent recouvré leur largeur ordinaire , & queles plaies fuffent parfaitement cicatrifées. I V. Je fis le fécond efiaide ce traitement en 1725. fur un petit enfant, dont les Autresexem^narines étoient aufïï bouchées enfuite de la petite vérole, ce qui lincommo- P!es°doit beaucoup : le fuccès ne fut pas moins heureux. Je le pratiquai pourla troifième fois fur un autre petit enfant , fils dun marchand dHalberflad ,que lon mamena ; mais dans cette occafion je fubftituai des canules deléton à celles de plomb , qui réfiftent trop peu à la preflîon, 8c qui ne con-fervent pas leur figure elliptique. Lexpérience ma appris que ces fortes decanules doivent être grandes , 6c quil importe beaucoup de les laifîèr long-tems dans les narines, pour les tenir ouvertes 6c dilatées. Si on fe preffetrop de les ôter , les narines, quelque agrandies quelles paroiffent , fe ré-treciffent bientôt dune manière

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