File:Histoire de l'art dans l'antiquité- Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome (1882) (14781459015).jpg

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Title: Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome
Year: 1882 (1880s)
Authors: Perrot, Georges, 1832-1914 Chipiez, Charles, 1835-1901
Subjects: Art, Ancient Architecture, Ancient Decoration and ornament Temples Archaeology
Publisher: Paris Hachette
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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essées lesunes contre les autres, cest le Campo-Santo de certaines villes Ma-liennes, celui de Naples par exemple !. Là vous avez aussi plusieursétages de façades funéraires en saillie, appliquées contre la pente raidedune colline dans les flancs de laquelle sont creusées les fosses. Nousne prenons pas comme point de comparaison les cimetières de Constan-linople ou le Père-Lachaise, parce (pie les arbres ne pouvaient poussersur le roc, dans la partie haute de la nécropole; pourtant les lombessituées le plus près des canaux dirrigation avaient souvent, semble-l-il,leur bassin et leur jardin ; autour delles étaient plantés des palmierset des sycomores; peut-être même, à force de soin, la piété des survi- \. Rhind, Tâches, etc., p. 55. LA TOMBE DU NOUVEL EMPIRE. 307 vants réussissait-elle à entretenir autour delles quelques plantes, quifleurissaient et répandaient leurs parfums pour le mort . Y avait-il, mêlées à ces édicules, des statues appareilles, dressées
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Stèle du musée de Boulaq (daprès Maspero). devant lentrée des lombes, au milieu des cours, entourées dun mur, 1. Maspero, Recueil c/c travaux, t. II, p. 105. Ccsl ce quindique un passage de la for-mule funéraire qui se lit dordinaire sur les stèles de la XVIIIe et de la XIXe dynastie :■< Que je me promène sur la rive de mon bassin chaque jour, sans cesse; que mon âmese pose sur les branches du jardin funéraire que je me suis fait, que je sois chaque jourau Irais sous mon sycomore ! » Il faut prendre ce souhait à la lettre,, comme le prouventdeux stèles du musée de Turin et du musée de Boulaq, qui, dans leur registre inférieur,donnent une vue de la tombe. La seconde, que nous reproduisons, est dorigine tbébaine. 308 LEGYPTE. qui les précédaient souvent et les séparaient de leurs voisines? Ce qui esthors de cloute, cest quon en déposait dans lintérieur des hypogées; tousles musées de lEurope en renferment qui proviennent des tombeauxIhébains. Les syringes o

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