File:Histoire de Tom Jones; ou, L'enfant trouvé. Traduction de l'anglois (1751) (14771837651).jpg

Identifier: histoiredetomjon02fiel (find matches)
Title: Histoire de Tom Jones; ou, L'enfant trouvé. Traduction de l'anglois ..
Year: 1751 (1750s)
Authors: Fielding, Henry, 1707-1754 La Place, Pierre Antoine de, 1707-1793 Gravelot, Hubert François, 1699-1773
Subjects:
Publisher: Londres, se trouve a Paris chez Rollin fils
Contributing Library: Fisher - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Toronto

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aifi dunvieux fabre très-large, qui pendoital la tapiflerie^Ji vola au fecours* au Solitaire, quil trouva terraffëpar deux hommes, aufquels il de-mandoit la vie. Tom ne leur fît au-cunes queftions ; mais il travaillaû vivement fur eux avec (on re-doutable cimeterre, que les voleursétourdis dune fortie quils na-voient point prévue , fe hâtèrentde lâcher prife, & de fe fauver,en roulant,en bas de la montagne, Jc/zes y après les avoir recon-duits quelques pas, revint au vieuxSolitaire, quil trouva de fon longétendu, prefque fans fentiment ; &quil fit revenir , en lui marquanttoute la part quil prenoit à fonmalheur, au cas quil fût aufïi blefïéquon pouvoit le penfer. Lhomme de la montagne ouvritles yeux , fixa quelques inilans Jo^ nés y & sécria , en foupirant Non, Monfieur, non , mes blefîu-res font peu de chofe ; je rends grâce à votre pitié japperçois , Monfieur, lui dit Tom y que vousnêtes pas fans quelque appréhen-fion fur le compte de ceux mêmes
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St ;«i«r5 . J>^>. 17^0 <^3 qui ont eu le bonheur de vous être de quelque Iccours ; je ne puis mô-me abfolument condamner vos fou-pçons, RaiTurez-vous pourtant ;vous ne voyez ici que des amis ,charmés davoir été aiTez heureuxpour vous défendre. Nous nousétions égarés dans ces Bois : lefroid de la nuit nous avoit forcés dechercher à nous réchauffer chezvous ; & nous allions partir , lorf-que vos cris nous ont fait voler àvotre défenfe. Voilà votre arme ,Monfieur ; çeft pour vous fcrvirque je men étois emparé , je nenai plus befoin , daignez ^ je vousprie , la reprendre. Le bon vieillard , après avoir re-pris fon fabre teint du fang de fesennemis, jettant un regard de fur-prife & dadmiration fur notre Hé-ros , pouffa un long foupir ^ &sécria , pardon ! pardon ^ jeuneétranger ! je ne fus pas toujours fidéfiant 5 & je ne fus jamais ingrat.Rendez donc grâce au Ciel ^ luidit Joms ; cell fa Providence feule f4 qiiî vous a fauve. Quant à mo

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