File:Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages (14760209886).jpg

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Title: Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues
Year: 1870 (1870s)
Authors: Barré, Louis, 1799-1857 Roux, H. (Henri), Sr Bouchet, Adolphe
Subjects: Art, Greco-Roman
Publisher: Paris, Firmin Didot frères, fils et cie
Contributing Library: Harold B. Lee Library
Digitizing Sponsor: Brigham Young University

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le lesimages des dieux ses ancêtres? Les attributs royaux conviendraient encore moins àCanace et Maearée, enfants dEole, dun monarque, maisencore dans leur première jeunesse et bien loin dêtremonarques eux-mêmes. Osiris, dira-t-on, époux et frèredlsis, pourrait indiquer un amour incestueux; mais onconviendra que cette explication serait tirée de bien plusloin que la nôtre. PLANCHE 101. Cette peinture est un monochrome, cest-à-dire quele clair obscur en est indiqué par une seule couleur,comme dans un simple dessin; et cette couleur est lejaune. Cétait, du reste, un des ornements du tablinumde la maison de Méléagre, dont toutes les fresques sontexécutées daprès le même procédé. Cléophasde Corinthefut linventeur de ce genre, dans lequel se distinguèrentHygiémone, Dinias, Carmade (i) et Philostrate (a).Zeuxis (3) et Apelles (4) ne dédaignèrent point de lem- (i ) Plin., XXXV, !). (3) Plin., XXXVI, a. (■>. Vit Apoil. /)////., tom. II. (4) Petto», 84. PUNTUHES
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DEUXIÈME SÉRIE. 23 ployer quelquefois, comme lont fait, dans les temps mo-dernes, André del Sarto, Polydore, Jean dUdine et lePoeetti. Le sujet est obscur et dune interprétation difficile,sinon impossible. Au milieu de cette plaine entourée derochers, un pâtre, qui na dautre vêtement quune peauvelue, présente à la nymphe, sa compagne, un serpentenlacé autour de son bâton pastoral. La jeune femme neporte quune large draperie, qui ne cache aucune des par-ties de son beau torse ; elle est chaussée de demi-bottinesde cuir liées sur le cou-de-pied, et sa couronne est unelégère guirlande de lierre qui indique clairement une bac-chante. Son geste, son regard, et le mouvement de sa maindroite, indiquent lhorreur que lui inspire le reptile quellesapprête cependant à saisir. On sait que les bacchantesdevaient chercher elles-mêmes dans la campagne et ap-privoiser à force de soins les serpents non venimeux quelon plaçait dans le ceste mystique. Mais la peinture quinous occupe

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