File:Gérard Terborch (1911) (14793160393).jpg

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Title: Gérard Terborch
Year: 1911 (1910s)
Authors: Hellens, Franz
Subjects: Terborch, Gerard, 1617-1681
Publisher: Bruxelles, G. van Oest
Contributing Library: Scott - York University Libraries
Digitizing Sponsor: Ontario Council of University Libraries and Member Libraries

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. Lesdeux figures accessoires se sont comme impréciséesdans la pénombre, et lon ne voit plus que cettefemme assise, un bras accoudé à la table, le corpslégèrement penché sur la lettre qui labsorbe toutentière. Quon est loin de la femme surprise par unmessager de hasard, par ce trompette faquin dela Lettre d^amour ! Ce nest pas encore celle qui serévèle dans La Femme lisattt. Tout à lheure elleretirera la lettre de son corsage, et elle pourralibrement en savourer la lecture. Sans un geste dimpatience, et pourtant pressée,elle a repoussé lépais tapis turc de la table. Elleoublie son ouvrage pour reprendre cette lecturetrop hâtivement achevée devant des témoins quilobservaient. Délicatement, le papier se déplie entreses doigts. Toute sa physionomie sanime; ses yeux,qui se tiennent cependant bien attachés à lécriture,ont des lueurs qui la dépassent, et sa bouche sentrouvre pour prononcer les mots et se rappeler mieuxla voix qui se tait dans ces lignes. Une surprise
Text Appearing After Image:
FEAIAIK SK LAVANT LES AfAINSMusée de Dresde — 65 — amusée flotte sur son visage. Comme pour marquerdun trait spirituel lheureuse diversion que cettelettre lui procure, un large rayon de lumière, venuon ne sait doù, se répand sur elle, caresse ses che-veux blonds, se joue sur le front, quil fait tout clair,et sur le nez qui se retrousse avec un air joyeux.Lorsquelle écrit, elle se montre tout aussiréfléchie. Cest un des moments les plus recueillisde la journée. Pas plus que de parole, du reste, ellenest prodigue décriture. Le papier est sobre ; latable nest pas encombrée. Le tapis, une fois re-poussé pour faire la lecture plus à laise, le resterapour la réponse. Comme elle fait tout avec doigtéet mesure, elle ne se confie pas inconsidérément aupapier. La main tenant la plume, sans hésitation,quoiquun peu lourde, suit fidèlement la pensée quiva droit, dun mouvement alerte, vers le but. Toutà lheure, lorsquelle lisait, toute la clarté du tableause concentrait su

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