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Title: Bulletin des sciences
Identifier: bulletindesscien121791soci (find matches)
Year: 1791 (1790s)
Authors: Société philomathique de Paris
Subjects: Société philomathique de Paris; Science; Learned institutions and societies
Publisher: A Paris : Fuchs
Contributing Library: Smithsonian Libraries
Digitizing Sponsor: Smithsonian Libraries

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BULLETIN DES SCIENCES, PAR LA SOCIÃTà P H I L O M A T H I Q U E, P A Pil S. Nivôse, an G de la république. (Janvier 1798.)
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HISTOIRE NATURELLE. "Note sur l'analyse de l'èmeraude du Pérou, par le O. Vauquelin. ie citoyen Vanquelin en analysant l'èmeraude du Pérou vient de retrouver Institut NAT<f la nouvelle substance métallique découverte par lui, dans le plomb rouge de Sibérie. C'est à ce métal que cette.gemme doit sa couleur verte. Le Ã. Vau- quelin se proposant de répéter cette analyse pour déterminer plus exactement les proportions des parties constituantes de cette pierre, nous donnerons le ré- sultat de ses expériences aussitôt qu'il les aura fait çonnpitre. Observations extraites d'un 'voyage dans la ci-devant Auvergne, par le C Dolomieu. D'après les observations de ce géologiste , la presque totalité de la ci-devant pro- Institut nat# vince d'Auvergne est "un vaste plateau granitique sillonné par des vallées et re- couvert dans un grand nombre de ses points de montagnes et collines volca- niques qui présenti-nt les mêmes produits à peu de chose près que ceux d'Italie et de Sicile, mais qui en diffèrent par leur situation. Elles sont presque toutes isolées , et reposent immédiatement sur le granit, tandis que dans les volcans d'Italie , les cendres , les scories placées sous Is laves cachent les terreins qu'elles ont recouverts. Ces laves d'Auvergne diffèrent beaucoup par leur nature et du granit et de toutes les substances qui entrent dans sa composition ; elles ren- ferment , comme les autres , des pierres que l'on ne trouve point ailleurs , telles qu%. Les autres sont antérieures â cette crise , car ce ue sont pas les moyens actuels de la nature qui ont pu excaver dans des masses de granit des vallées de deux cents mètres (100 toises) de profondeur, sur une largeur d'une demie lieue, pour laisser des escarpemens latéraux presque semblables à des mur», sur le som- met desquels on voit des masses de laves prismatiques qui se correspondent. L'étendue de certains courans de laves fait croire au C. Dolomieu que ces. vol- cans n'étoient pas soumarins : et les laves alternant avec ia pierre calcaire co- K

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