File:Annales de géographie (1891) (14595449487).jpg

Identifier: annalesdegogra15soci (find matches)
Title: Annales de géographie
Year: 1891 (1890s)
Authors: Société de géographie (France)
Subjects: Geography
Publisher: Paris, A. Colin (etc.)
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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sposition, il eût fallu lesrenfermer dans un cadre dont la hauteur ne dépassât point la largeurdune page, ce qui entraînait une trop grande réduction de léchelle.Le maximum du diamètre à donner au cercle représentatif dun hé-misphère se trouvait défini par la largeur même de la page. Il a étéfacile de reconnaître quen adoptant cette mesure, et en établissantun cadre tangent au cercle, il resterait à droite et à gauche, avantdatteindre les limites lixées par la hauteur de la môme page, la placede deux grands croissants, presque égaux chacun à la moitié dunhémisphère. Lun de ces croissants donnerait la moitié de lAmériquedu Sud, juste en prolongement de lautre moitié; le second contien-drait les terres australiennes, se reliant à lIndo-Chine ; et cest àpeine si le vide produit par lécartement progressif des cercles, séloi-gnanl à partir du contact, viendrait gêner la lecture des croquis. Cest ainsi que le canevas géographique a pris définitivement la
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108 GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. forme de la figure 1. 11 enaété fait vingt-trois applications, soit à peuprès la moitié du nombre des étages distingués. 11 semblerait quà cet égard les périodes géologiques les plusrécentes dussent être les mieux favorisées. Car plus un sédiment,témoin du passage dune mer, est ancien, et plus il a eu de chances, àtravers les vicissitudes de lécorce, dêtre enlevé par lérosion. De lasorte, on pourrait sattendre à observer les sédiments récents plussouvent que ceux du lointain passé. Tel nest pas le cas, précisément parce que la géographie actuelleest la limite vers laquelle a très progressivement tendu la série desétats paléogéographiques. La surface terrestre a subi, non des révolu-tions brusques, comme on ladmettait autrefois, mais une évolutionbien ordonnée. Il en résulte que la plupart des sédiments récents noussont encore cachés par les océans, tandis que, sur de grandes surfacesaujourdhui continentales, on a des

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