File:À Bressuire (79), on ne se laisse pas abattre.jpg

Français : Vue d'une partie de la ville, depuis esplanade du château. Le "champignon" au fond à droite est l'ancien château d'eau de l'abattoir, plus utilisé depuis des lustres et littéralement bouffé par la rouille, dont la municipalité ne sait que faire. Les habitants ont déjà été consultés à ce propos, sans qu'il ressorte d'avis nettement tranchés.

A ses côtés bien plus qu'une institution locale, usine et siège social Covi S.A.S. L'une des dernières usines de France pour le corned-beef, dont la production est exportée à 60%, essentiellement vers les îles britanniques. Mais le site s'est diversifié puisqu'on met désormais en boite, en plus du boeuf, aussi bien porc que poulet...

Fondée à Cholet (49) au cours des années 1960, la Covi déménage à Bressuire en 1994. Ce sont aujourd'hui plus de 60 salariés qui conditionnent la viande sous 2 marques phares: Dolo, du nom de la rivière coulant au bas du château et surtout Hereford, en boites trapézoïdales de 200 ou 340 g, avec la fameuse petite clé pour "décapsuler" ! On trouve ces références et bien d'autres encore, à peu près partout chez les acteurs de la grande distribution, français comme étrangers.

Le groupe possède 2 autres unités de production, en banlieue nantaise pour les plats cuisinés, et Sologne spécialisée dans les terrines de gibier en verrine.

Toujours derrière la gare, à proximité immédiate, l'abattoir de la ville. Le 1er établissement dédié nait en 1835, remplacé en 1874 puis enfin 1939. L'apogée est atteinte vers 1970, où pas loin de 27 500 t sont traitées à l'année. Ce qui fait de Bressuire le 2e ou 3e pôle national d'abattage selon statistiques retenues, toutes espèces confondues. 600 salariés sont employés à la découpe et conditionnement, c'est le 1er employeur de la ville.

Le site, aujourd'hui connu sous la dénomination Elivia Bressuire Viandes (EBV), est une filiale du groupe coopératif Terrena. On y abat encore plus de 1 000 têtes à la semaine.